Well I don't know why I came here tonight, I got the feeling that something ain't right, I'm so scared in case I fall off my chair, And I'm wondering how I'll get down the stairs, Clowns to the left of me, Jokers to the right, here I am, Stuck in the middle with you.
Yes I'm stuck in the middle with you, And I'm wondering what it is I should do, It's so hard to keep this smile from my face, Losing control, yeah, I'm all over the place, Clowns to the left of me, Jokers to the right, Here I am, stuck in the middle with you.
Well you started out with nothing, And you're proud that you're a self made man, And your friends, they all come crawlin, Slap you on the back and say, Please.... Please.....
Trying to make some sense of it all, But I can see that it makes no sense at all, Is it cool to go to sleep on the floor, 'Cause I don't think that I can take anymore Clowns to the left of me, Jokers to the right, Here I am, stuck in the middle with you.
Well you started out with nothing, And you're proud that you're a self made man, And your friends, they all come crawlin, Slap you on the back and say, Please.... Please.....
Well I don't know why I came here tonight, I got the feeling that something ain't right, I'm so scared in case I fall off my chair, And I'm wondering how I'll get down the stairs, Clowns to the left of me, Jokers to the right, here I am, Stuck in the middle with you, Yes I'm stuck in the middle with you, Stuck in the middle with you.
Il y a quelques jours, j'étais invitée chez des amis qui m'ont fièrement fait la démonstration de leur nouvel investissement : une télé écran plat de 27 mètres de large (peut-être un peu moins...). Et pour ce faire, ils ont lancé un DVD d'un concert de -M- (c'était ça ou U2). Je m'extasie quelques instants devant le piqué de l'image et la qualité sonore. L'écran reste allumé, le concert défile et nous entamons enfin des discussions sérieuses : "Et comment va le chien ?" "Ca y est tu as fais tes plantations de tomates dans le jardin ?" "Sympa la nouvelle déco dans la cuisine!" Bref, des discussions de fond.
Mais au bout d'un moment, j'ai stoppé nette la conversation : un son étrange venait de la télé.
M - Zénitude
Cela ressemblait vaguement à du steel-drum, avec une sonorité plus sèche. J'étais fascinée par ce musicien, Cyril Atef de Bumcello, assis sur ses talons et baladant ses mains sur ce qui ressemblait à une carapace de tortue. J'ai essayé de trouver des renseignement sur le boitier du DVD, mais rien... frustration...
En rentrant chez moi, tard le soir, cet instrument me trottait encore en tête. Après de longues fouilles archéologiques sur le net, et un peu de chance, j'ai enfin trouvé : cet instrument était un Hang -prononcer "hung". Il a été crée tout récemment (en 2000) en Suisse par Felix Rohner et Sabina Schärer qui faisaient des recherches sur le steel-drum (tiens, tiens...).
Je suis ensuite partie en quête sur myspace, de groupes utilisant cet instrument. J'ai écumé pas mal de pages franchement "new age", avec l'encens qui va avec, avant de tomber sur celle de Manu Delago, qui propose une musique indescriptible... Sur son profil on peut lire : nu-jazz (?) / acoustique / drum and bass (?)... Soit. En tout cas sa musique me plait et c'est bien le principal.
Cela fait un petit moment déjà que l'on entend parler de Cocoon sur la blogosphère -et sûrement ailleurs, mais en vraie nerd que je suis mon média de prédilection reste internet, et je ne suis pas au courant de ce qui pourrait se dire ailleurs... hum, bref!).
Donc depuis quelques jours j'ai en ma possession le mini album de Cocoon, From Panda Mountains. Cocoon est un duo auvergnat (oui on s'en fiche un peu d'où ils viennent, mais tout de même... des auvergnats ! *) qui compose de jolies chansons folk pop -ou inversement. Leur deux voix complices s'accordent parfaitement, les instrument légers sautillent et la mélancolie de leurs mélodies nous envahit peu à peu.
Leur mini album est (assez logiquement) plus produit que leur précédent EP, I Hate Birds. Mais Cocoon a su garder sa simplicité. Les deux musiciens n'en font pas trop et restent concentrés sur le songwriting et la mélodie. From Panda Mountains est juste plus étoffé.
Et en ce dimanche ensoleillé, rien de mieux que la douceur de Cocoon pour se rendre sereinement au bureau de vote...
J'ai eu cette chanson dans la tête toute la journée, je ne sais pas pourquoi.
En me réveillant déjà quelques "Wap wap padoum" trottaient sous mon crâne embrûmé.
Et puis j'ai essayé de travailler : mails à envoyer, coups de fil à passer à plan de tournage à élaborer (oui je travaille pour la Grande - hum...- et Merveilleuse -hum, hum...- famille du cinéma en ce moment), mais je ne suis pas arrivée à me concentrer. Il faisait beau dehors, je fredonnais des "run run dee dou" (ceci est une transcription franglo-phonétique).
Je suis allée faire un tour dehors pour me changer les idées. Il y a la queue à la boulangerie ? Pas grave, je vais bronzer en patientant sur le trottoir. Et puis un charmant jeune homme me cède sa place (je suis toujours sensible à la galanterie !).
Sur le chemin du retour, j'ai flâné et la chanson était toujours là. Au passage je me suis offert une barquette de fraises et là, les paroles me sont revenues : "Wouldn't it be nice to live together..."
Et puis, ce soir, la pochette surprise de Coolbeans fut la cerise sur le gâteau : il fallait que je réécoute les Beach Boys !
When were young we set our hearts upon some beautiful idea Maybe something from a holy book or French philosophia Upon the thoughts of better men than us we swear by and decree a Perfect way to end the war of ways the only way to be a
Work of art, oh to be a work of art
But in time a thought comes tugging on the sleeve edge of our minds Perhaps no perfect way exists at all, just many different kinds Oh but if its just a thing of taste then everything unwinds For without an absolute how can the absolute define
Quand on est une mono-maniaque des 60s comme moi, il suffit parfois de deux accords de guitare pour frémir.
Ce fut le cas pour Dr. Dog, que j'ai découvert avec l'endiablé Worst Trip. Ce groupe est composé de cinq drôles de bonhommes en provenance de Philadelphie. Ils existent depuis six ans et sont apparemment amateurs d'albums concepts (tiens tiens...). Dr. Dog c'est un savant mélange de psychédélisme rayonnant, de pop sucrée et de rock qui déménage. Ajoutez une once de choeurs dignes des Beach Boys, un piano (parfois véritable moteur des morceaux) et quelques cuivres et vous serez heureux pour la jounée !
L'album We All Belong, sorti cette année n'est pas un album concept comme le furent leur deux premiers (ils en sont au quatrième). Mais ici, tous les genres y passent. Ils se sont visiblement amusés (et moi aussi!) : des airs blues (avec Die Die Die -à écouter ici), totalement psychédéliques (avec The Way The Lazy Do), soul -enfin, je crois- (avec Alaska), simplement pop (We All Belong) et sûrement d'autres encore que je ne saurais définir... Et le plus étonnant, c'est qu'il en ressort un album homogène, tout droit sorti d'une autre époque.
Ils n'ont peut-être rien inventé, certes, mais on a rarement aussi bien fait du neuf avec du vieux.
C'est en allant au cinéma voir le film Blush de Wim Vandekeybus, un film dont je ne me suis toujours pas remise, que j'ai découvert la musique de Woven Hand. Woven Hand, c'est le nouveau projet de David Eugene Edwards, ancien membre du groupe 16 Horsepower. Il a presque dix ans, j'ai vu 16 Horsepower en concert lors d'un festival d'été. Mais il y a dix ans j'étais bien trop plongée dans Revolver ou The Wall pour apprécier 16 Horsepower, que je découvre seulement aujourd'hui... Parfois je suis un peu longue à la détente.
Mais revenons à nos moutons. Woven Hand a composé la musique pour le spectacle de danse contemporaine, devenu un film, Blush (donc), en 2003.
Musique sombre, organique et brute, l'album Blush Music n'est pas qu'une musique de film ; Ce n'est pas qu'une musique d'ambiance qui illustrerait les images. Elle l'accompagne, presque physiquement. Cette musique a une présence. Une guitare résonnante, une batterie qui galope et une voix nerveuse, voilà quelques termes qui me viennent à l'esprit à l'écoute des premiers morceaux. Mais cet album ne s'installe pas dans une lente mais inéluctable déprime, il ne s'installe pas, tout court. Il reprend son souffle pour mieux trébucher, notament dans My Russia (Standing On Hands), morceau dans lequel la gravité (dans tous le sens du terme) est toujours là. Elle le sera d'ailleurs tout au long de l'album, ne cherchez pas de joliesse ici, à peine quelques lueurs d'espoir. Woven hand joue avec la distorsion des sons, les bruitages, les chuchottements... Un album sombre, pour un film lumineux. Une découverte prégnante.
Woven Hand - Cripplegate (Standing On Glass)
Woven Hand - My Russia (Standing On Hands)
Vous pouvez aussi réécouter White Bird, posté hier à la va-vite.
Et puisque c'est la musique d'un film, en voici la bande annonce.
Pendant ce temps, je repars à la découverte de 16 Horsepower, et je vous laisse avec le premier morceaux sur lequel je suis tombée.
16 Horsepower - The Partisan - avec Bertrand Cantat Reprise de Leonard Cohen
Woven Hand sera en concert au Divan du Monde le 13 juin prochain.
Million Dollar Baby (2004 réalisé par Clint Eastwood), c'est l'histoire que Scrap (Morgan Freeman) va nous raconter. C'est l'histoire de son vieil ami Frankie (Clint Eastwood) et Maggie (Hilary Swank), deux êtres seuls au monde. L'un est un vieil entraîneur de boxe qui ne croit plus en lui et l'autre est une apprentie boxeuse déjà un peu trop âgée pour démarrer dans le métier, et en qui personne (même pas elle) n'a jamais cru. Maggie veut à tout prix être entrainée par Frankie qui lui, refuse catégoriquement de coacher une fille. Mais elle l'apprivoisera, il acceptera et la mènera jusqu'au championnat du monde au prix d'un travail acharné et d'une confiance mutuelle acquise petit à petit... Jusqu'à l'accident qui révèlera les sentiments qui lient ces deux personnages.
Ce résumé est très superficiel... J'aurais pu vous évoquer la culpabilité qui ronge Frankie -on ne sait pourquoi- depuis plus de vingt ans et le conduit chaque jour à l'église. J'aurais pu vous parler aussi de Maggie qui croit pouvoir devenir quelqu'un d'autre et aime une famille qui (dans les meilleurs jours) ne la comprend pas. J'aurais enfin pu vous parler de Scrap, ancien boxeur qui n'a pas quitté son entraîneur, même après son dernier match (son match de trop) et qui lui, croit toujours en Frankie et en ses boxeurs. Il est le "communicateur" qui lie Frankie et Maggie, il finit par être leur conscience.
Mais avec Million Dollar Baby on touche à l'impalpable : ce qui meut les personnages. L'amour d'un père (abandonné) envers une jeune femme qui devient sa fille, l'abnégation de ces trois personnages et la confiance qu'ils se font... La foi. Oui il y a quelque chose de mystique dans cette trinité là.
Je connais encore assez peu la filmographie de Clint Eastwood, mais ce que j'en ai vu me montre que ce qui l'intéresse ce sont ses personnages, leur parcours et (presque) rien d'autre. Pas de fioritures à l'image : des plans simples et souvent fixes, une photographie assez froide (toutes les nuances de bleu et de vert son déclinées) et une caméra proche des comédiens filmés en clair obscur, comme pour souligner que les personnages ne se dévoilent jamais complètement. Clint Eastwood ne fait pas dans le grand spectacle, mais dans la pudeur, le démonstratif semble ne pas l'intéresser.
Million Dollar Baby est un film juste, poignant et sobre. A la fin, pourtant bouleversée, je n'ai pas osé pleurer, j'aurais trouvé ça indécent.
Clint Eastwood - Blue Morgan (End Credit) - BOF Million Dollar Baby
A wouldn't it be nice to get on with me neighbours But they make it very clear They've got no room for ravers They stop me from groovin', they bang on me wall They doing me crust in, it's no good at all - ah
Lazy Sunday afternoon I've got no mind to worry I close my eyes and drift away-a
Here we all are sittin' in a rainbow Gor blimey hello Mrs. Jones How's old Bert's lumbago? He mustn't grumble Tweedle dee bite I'll sing you a song with no words and no tune Tweedle dee bite To sing in your party while you souse at the moon - oh yeah
Lazy Sunday afternoon-a - tweedle dee bite - tweedle dee bite - tweedle dee bite I've got no mind to worry - yeah - I've got no mind to worry Close my eyes and drift away-a
Root-de-doo-de-doo, a-root-de-doot-de doy di A-root-de doot de dum, a-ree-de-dee-de-doo dee - doo doo .... There's no one to hear me, there's nothing to say And no one can stop me from feeling this way - yeah
Lazy Sunday afternoon I've got no mind to worry Close my eyes and drift away
Lazy Sunday afternoon I've got no mind to worry Close my eyes and drift a- Close my mind and drift away Close my eyes and drift away
Je vous avais concocté un Paul Is Dead bien barjot ce soir... et apparemment bien compliqué. Kadi a cherché, cherché, toute la soirée... mais a fini par jeter l'éponge... Et puis Coolbeans, a fait son entrée par la grande porte en trouvant Pink Floyd (après tâtonnements) et cet immense morceau qu'est Summer '68. Parti sur sa lancée il découvre aussi les Flaming Lips et leur Yeah Yeah Yeah Song... Et les deux, font des tentatives, proposent... mais s'embourbent jusqu'au découragement.
C'est alors que David arrive et avec un tout petit peu d'insistance reconnait Screaming Jay Hawkins avec I Put A Spell On You !
Coolbeans va se coucher à 21h39. Ah... ces petites natures !
Kadi jette l'éponge à 21h54... mais elle aura bien cherché !
Kill Me Sarah, croyant arriver trop tard, propose timidement Adriano Celentano avec Prinsencolinensinainciusol (ouf!), puis King Crimson et In The Court Of The Crimson King. J'avais attribué deux points à chacun de ces morceaux, les pensant introuvables après coup... Et bien si ! Kill Me Sarah l'a fait ! Chapeau.
Take a Walk on the Wild Side *
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J'ai découvert Iwan Rheon en regardant une série télé.Sa musique
n'illustrait pas la série, il y était acteur. La (géniale) série s'appelle
Misfits, et il ...