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jeudi 20 décembre 2007

Petit Bonheur du jour #26

... Ou comment encore assumer un autre guilty pleasure.

I can dim the lights and sing you songs full of sad things
We can do the tango just for two
I can serenade and gently play on your heart strings
Be your valentino just for you

Ooh love - ooh loverboy
What're you doin' tonight, hey boy
Set my alarm, turn on my charm
That's because I'm a good old-fashioned lover boy

Ooh let me feel your heartbeat (Grow faster, faster)
Ooh ooh can you feel my love heat
Come on and sit on my hot-seat of love
And tell me how do you feel right after-all
I'd like for you and I to go romancing
Say the word - your wish is my command

Ooh love - ooh loverboy
What're you doin' tonight, hey boy
Write my letter
Feel much better
And use my fancy patter on the telephone

When I'm not with you
I think of you always
(I miss those long hot summer nights)
I miss you
When I'm not with you
Think of me always
Love you - love you

Hey boy where do you get it from
Hey boy where did you go ?
I learned my passion in the good old
Fashioned school of loverboys

Dining at the Ritz we'll meet at nine precisely
One two three four five six seven eight nine o' clock
I will pay the bill, you taste the wine
Driving back in style, in my saloon will do quite nicely
Just take me back to yours that will be fine (Come on and get it)

Ooh love, (There he goes again just like a good old-fashioned lover boy)
Ooh loverboy
What're you doin' tonight, hey boy
Everything's all right
Just hold on tight
That's because I'm a good old-fashioned fashioned lover boy

Queen - Good Old Fashioned Lover Boy

vendredi 7 décembre 2007

Le jour où deux guitares ont pris le pouvoir


Ce matin, comme tous les matins, j'ai consulté les statistiques de mon blog. Le nombre de visiteurs : 158 hier, ooh, ça faisiat longtemps que je n'en avais pas eu autant en une seule journée ! On sent que les affaires reprennent... Et puis, en consultant l'onglet "mots clés" (les mots que les gens tapent dans gougle et qui ont mené jusqu'à mon blog) je découvre "Rodrigo y Gabriela, Trabendo, critique". Je comptais bien faire un compte rendu du concert d'hier soir, mais là, autant d'impatience flatte mon ego de geek...

Bref, venons-en au vif du sujet : Rodrigo Y Gabriela étaient, vous l'avez compris au Trabendo hier.
Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant de l'amour immodéré que je porte à ces deux musiciens, dont je vous ai déjà parlé ici (oui, d'accord, ça commence à faire un bail), il s'agit de deux mexicains issus d'un groupe de trash metal qui ont décidé de débrancher leurs guitares, de jeter leur batteur par dessus une falaise (m'a-t-on expliqué hier soir) pour composer des morceaux flamenco (même s'ils s'en défendent, il est difficile d'utiliser un autre terme), sans perdre de vue leurs influences initiales.

Hier soir, ils ont décoiffé le Trabendo. Ils étaient déchaînés, et nous avec. Des rythmiques folles, des mélodies inchantables mais prégnantes, voilà ce qui pourrait définir leur concert. Mais ce serait loin d'être suffisant pour exprimer ce qu'il s'est passé hier. La complicité entre Rodrigo et Gabriela est indéniable, la joie qu'ils ont d'être là aussi. Il nous transmettent ce bonheur là, le public danse, les têtes se secouent et après chaque morceau on applaudit à tout rompre.
Quand Rodrigo et Gabriela jouent les morceaux de leur album, il les arrangent d'une manière totalement nouvelle, semblent même improviser, cherchant à se surprendre ou se défier l'un l'autre. Ils reprennent quelques riffs de Metallica, ou font chanter le public sur Wish You Were Here des Pink Floyd.
Alors que Rodrigo enchaîne les solos d'une précision époustouflante, Gabriela, elle semble totalement habitée lorqu'elle joue et frappe sa guitare pour marquer le rythme.
L'ambiance rock est bien là dans la salle. Mais par moments il a aussi soufflé des airs de jazz manouche ou de bossa nova sur scène.
Rodrigo et Gabriela nous parlent en anglais et en espagnol : ils nous promettent qu'ils reviendront, avec un nouvel album l'année prochaine. Bien évidemment je suis déjà impatiente !
Finalement, ce n'était pas un concert de flamenco, de jazz ou de bossa auquel j'ai assisté hier, mais bien un concert de rock. Yeah !


Diablo Rojo


Tamacun

Des videos lives à voir ici.
Plein de morceaux à écouter sur leur myspace.

mercredi 5 décembre 2007

Le jour où je pleure


La nouvelle est tombée sur ma page myspace à 12h10 : I Am Kloot reporte à l'année prochaine toutes ses dates de concert en Europe. Le concert au Nouveau Casino, prévu le 10 décembre prochain n'aura donc pas lieu...

Ma déception ainsi que mon impatience sont immenses. Je me faisais une telle joie de voir en concert ce groupe découvert (en ce qui me concerne) il y a à peine quelques mois.
Les deux albums en ma possession Gods & Monsters et Natural History tournent en boucle sur ma platine.
Leur pop rock riche, émouvant, sans cesse renouvelé, piochant dans tous les styles, aux mélodies simples, évidentes, a su me toucher, ou me dynamiser, me rendre joyeuse ou mélancolique...

J'espérais toutes ces émotions là et d'autres inconnues encore le 10 décembre.
Malheureusement, comme ils l'expliquent sur leur myspace blog, John ne peut plus chanter, ses cordes vocales étant endommagées.

Alors en attendant qu'il sortent de leur silence forcé, je ne peux que souhaiter un prompt rétablissement à John, et je guetterai les nouvelles dates qu'ils proposeront.
Pour le moment je n'ai pas trouvé d'information concernant les billets que j'ai pris, seront-il encore valables pour le prochain concert ou seront nous purement et simplement remboursés ? Je vous tiendrai au courant dès que j'en saurai plus.

Pour l'heure, je vais ressortir les grands mouchoirs de mémé...


I Am Kloot - Big Tears

Et quoi de mieux qu'un (presque) blues pour pleurer (pour de vrai)...

I Am Kloot - Sand And Glue

Vous pouvez aussi écouter de nouveaux morceaux sur leur page myspace.

mardi 4 décembre 2007

Petit Bonheur du jour #25


An happy girl
An happy boy
An happy son
An happy friend

Are living in a happy world
Are living in a lonely world

An happy life
An happy love
An happy mind
An happy soul

Were living in a happy world
Were living in a lonely world

An happy girl
An happy boy
An happy son
An happy friend

Are living in a happy world
Are living in a lonely world

An happy life
An happy love
An happy mind
An happy soul

Were living in a happy world
Were living in a lonely world

Mirwais - Naive Song

mardi 27 novembre 2007

Le jour de la reprise des programmes


Voilà des semaines que je laisse ce blog à l'abandon... Un petit bonheur par ci, par là, c'est tout de même assez léger. Et puis, vous me manquiez.
Durant ces dernières semaines qui ont filé vitesse grand V, j'aurais voulu vous parler, dans le désordre :

- de Frank Sinatra et de ses chansons de crooner un peu dégoulinantes que j'aime tant.

- des deux nouveaux morceaux d'Orouni qui a décidé de vraiment s'installer du coté pop de la force, en compagnie de la radieuse Mlie.

Orouni (feat Mlie) - Panic At The Beehive

- du concert de Shannon Wright au Nouveau Casino, qui fut un coup de poing.

Shannon Wright - Defy This Love

- de ma toute première virée à Londres qui a pris des airs de pélerinage, entre Abbey Road, Battersea Power Station, et un Ave Maria à Covent Garden ; de la conduite à gauche ; des pintes de bière qui saoûlent autant qu'en France, mais désinhibent bien plus pour parler anglais ; de la beauté de Hyde Park en automne ; du café anglais qui n'en est pas ; des oeufs / bacon au petit déjeuner que j'ai trouvés délicieux ; des londoniens qui semblent nettement moins stressés que les parisiens ; d'un adorable vendeur de cannes (anglaises !) qui parle des cuites qu'il s'est prises il y a trente ans à Paris....

- du nouveau morceau de The Limes, Left Hand Cycles, à aller écouter ici.

- de l'album "évènement" de Radiohead, In Rainbows, que j'aime beaucoup, mais que je ne peux m'empècher de trouver anecdotique (je ne vais pas me faire que des amis là, je crois...).

Radiohead - Jigsaw Falling Into Place

- du nouvel album de Benjamin Fincher, Ellis Island, à écouter d'urgence.

Benjamin Fincher - Lowell

- d'un morceau de Grizzly Bear dont je suis totalement tombée amoureuse, avec ses airs un peu floydiens,

Grizzly Bear - On a Neck, On A Spit

et par extension :
- de l'influence de Pink Floyd sur le reste du monde -tout un programme !

- du concert de June Madrona, qui fut une très belle découverte. Décidément j'adore découvrir les artistes en live...

June Madrona - The Rifle

- de ma récente découverte de Akron/Family qui n'est pas un groupe aussi barge qu'il en a l'air (quoique)...

Akron/Family - Ed Is A Portal

- Et évidemment j'aurais du vous parler du film History Of Violence que le bon Mariaque m'a envoyé il y a de longs mois déjà. J'en profite pour vous prévenir que ses activités ludiques ont repris depuis une semaine sur Eight Dayz A Game et que le niveau est monté d'un cran (à moins que ce soit moi qui ne sois plus autant sur le qui-vive...).

Pendant tout ce temps où je n'étais pas là, je vous ai peu lus, je dois bien l'admettre, et mes recherches effrenées de nouveaux groupes injustement méconnus sont restées en suspens. Oui, il y a eu du laisser-aller... ne m'en veuillez pas trop si la vraie vie a été un peu plus passionnante que ce qui se passait derrière mon écran...
Et parce que je suis drôlement gonflée, je vais même aller jusqu'à vous demander : qu'ai-je raté d'extraordinaire ces dernières semaines et qu'il serait impardonnable que je n'écoute pas ?

Photos : Petits Pieds, @mnezik

lundi 26 novembre 2007

La suite de nos programmes dans un instant

Parce que j'ai bien l'intention de vous écrire de nouveaux (vrais) posts.
Parce que j'en vois dans le fond qui commencent à râler.
Et en guise d'apéro, un petit interlude...



Il est lent ce train quand même non ?

dimanche 11 novembre 2007

Le jour d'un malentendu

Une actrice, un réalisateur, une caméra... un simple casting ?



Emilie Muller (1993) de Yvon Marciano, avec Veronika Varga

jeudi 25 octobre 2007

Petit Bonheur du jour #24


Calm down
And get straight
It's not our eyes
It's how we operate

You're true
You are
I'd apologize but it won't go very far

Please come here
Come right on over
And when we collide we'll see what gets left over

A little joy
A little sorrow
And a little pride so we won't have to borrow
Wherever you lead, I'll follow

Turn me inside out and upside down
And try to see things my way
Turn a new page, tear the old one out
And I'll try to see things your way

Please come here
Please come on over
There is no line that you can't step right over
Without you well I'm left hollow
So can we decide to try a little joy tomorrow
'Cos baby tonight I'll follow

Turn me inside out and upside down
And try to see things my way
Turn a new page, tear the old one out
And I'll try to see things your way

The way that we've been speaking now
I swear that we'd be friends, I swear
'Cos all these little deals go down with
Little consequences, we share, we share

Turn me inside out and upside down
And try to see things my way
Turn a new page, tear the old one out
And I'll try to see things your way

And I'm gonna love you anyway
Try to see things your way
Try to see things your way
Try to see things your way


Gomez - How We Operate

vendredi 19 octobre 2007

Le jour où je crâne un peu

Cet été, presque en catimini, je m'en suis retournée à mes premières amours : le cinéma.
Au poste d'assistante réalisateur, j'ai donc travaillé pour un jeune cinéaste, Johann Sorin, qui réalisait ici son second court métrage, SM.
Et aujourd'hui a été mis en ligne un petit reportage pour TPS, qui a été réalisé lors du tournage, au théâtre du Gymnase.
Alors j'en profite, je crâne, et je fais de la pub pour les copains !

Le film est actuellement en montage, je vous en reparlerai forcément quand celui-ci sera terminé.

mercredi 17 octobre 2007

Le jour où je rentre au pays


Chanson française.
A ces mots, en général, je fuis. Trop de connotaions qui me déplaisent : kitch, "chanson à texte", ringard, "chanson à voix", auteur poétisant, bobo ou accordéoniste, j'en passe et des meilleures...
Il y a aussi cette exigence que je dis avoir envers les paroles en français, dont j'avais déjà parlé ici, il y a quelques mois.
Et puis, parfois, on trouve l'exception qui confirme la règle.

Cette exception s'appelle Jeanne Cherhal, dont je viens de découvrir, avec trois ans de retard, son album Douze Fois Par An.
Jeanne Cherhal, avec sa voix cristalline et expiègle nous conte des chroniques quotidiennes, parfois légères, parfois plus graves, mais toujours de manière bienveillante.
Un piano souriant, quelques arpèges de guitare, des rythmes sautillants, et quelques contre-temps, voilà l'univers simple et épuré qu'elle nous propose, fait de douces mélodies et de jolies ritournelles entêtantes.


Jeanne Cherhal - Super 8

J'en viens maintenant aux textes. Ces fameux textes en français. Jeanne Cherhal écrit sans fard, sans détours, avec humilité et toujours une pointe d'humour (parfois tendre, dans Parfait Inconnu, d'autres fois plus acide, dans Un Couple Normal).

Elle s'est visiblement amusée sur cet album, et nous avec. Avec La Station, elle a pris la guitare électrique pour un blues rugueux et moite dans lequel elle évoque son enfance et les balades dominicales en famille...

"Mieux que le vent d'été,
Que les embruns salés,
Mieux que l'herbe coupée,
O effluve adoré de la station d'épuration."


Jeanne Cherhal - La Station

Elle manie subtilement les paradoxes entre paroles et musique, créant ainsi un constant décalage. Elle joue les équilibristes, sur un fil, tangue parfois, se rattrape, faisant le balancier avec ses bras, et arrive tranquillement à destination.
J'ai découvert une jeune femme attachante, dont la musique accompagne les petits comme les grands bonheurs de chaque jour...

Et comme on ne se refait pas, voici un morceau que j'ai particulièrement aimé, en anglais cette fois-ci : la reprise de Waiting For The Man, du Velvet Underground, où elle se révèle plutôt rock n' roll.


D'autres titres (plus récents) sur son myspace.

vendredi 12 octobre 2007

Petit Bonheur du jour #24 (encore... et toujours)


Lollipop lollipop
Oh lolli lolli lolli
Lollipop lollipop.....

Call my baby lollipop
Tell you why
His kiss is sweeter than an apple pie
And when he does his shaky rockin' dance
Man, I haven't got a chance

I call him
Lollipop lollipop
Oh lolli lolli lolli
Lollipop lollipop.....

Sweeter than candy on a stick
Huckleberry, chimry or lime
If you had a choice
He'd be your pick
But lollipop is mine

Lollipop lollipop
Oh lolli lolli lolli
Lollipop lollipop.....

Crazy way he thrills me
Tell you why
Just like a lightning from the sky
He loves to kiss me till I can't see straight
Gee, my lollipop is great

I call him
Lollipop lollipop
Oh lolli lolli lolli
Lollipop lollipop...


The Chordettes
- Lollipop

samedi 6 octobre 2007

Petit Bonheur du jour #23 (oui encore !)


Hey, could you stand another drink
I'm better when I don't think
It seems to get me through
Say, d'you wanna spin another line
Like we had a good time
Not that I need proof

Swell, we're living in a hotel
And someones ringing my bell
In a room without a view
Hey, heard you read another book
Should I take another look
Who am I
Without you

ahhhoooo
ahhh
ahhoooo
ahhh
ahh

Hey, could you stand another drink?
I'm better when I don't think
It seems to get me through
Say, d'you wanna spin another line
Like we had a good time
Not that I need proof

Swell, we're living in a hotel
Someone's ringing my bell
In a room without a view
Hey, heard you read another book
Should I take another look?
Who am I
Without you

ahhhoooo
ahhh
ahhoooo
ahhh
ahh

lalalalalalalalala
lalalalalala...


I Am Kloot - Proof

dimanche 30 septembre 2007

Petit Bonheur du jour #22


Et je sors
Et je drague comme on crève
Avec tellement de choses à regretter
Comme ta langue sur mes lèvres
Et mes mains sur tes poignets
Dis-moi que puis-je y faire
Si je ne sais faire que traîner
Car tu es loin et moi je crève
De ne pouvoir te toucher

Et je sors
Et je drague comme on crève
Avec tellement d'envie à ravaler
Mais si ma bite et mon cœur font grève
Je peux très bien me toucher
Et si ma langue traîne par terre
Je peux très bien l'avaler
Car tu es loin et moi je crève
De ne pouvoir te baiser

Oh mon amour {3x}
Je crève de ne pouvoir t'enlacer
Oh mon amour {3x}
Je crève de ne pouvoir te baiser

Mais si un beau jour je cède
Pourras-tu me pardonner
Mais si un beau jour je m'achève
Dans l'infidélité
Penses-tu que l'on se relève
De tous ces corps si étrangers
Ou que l'on en crève
Ça me ferait tellement marrer

Et si l'envie m'envahit les lèvres
Je peux très bien me lècher
Et si ma langue traîne par terre
Je peux très bien l'avaler

Oh mon amour {3x}
Je crève de ne pouvoir te toucher
Oh mon amour {3x}
Je crève de ne pouvoir te baiser

Miossec la fidélité�
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Miossec - La Fidélité

dimanche 23 septembre 2007

Le jour où l'on réunit les amis


Cet été, j'ai entendu dire que The Limes étaient partis en vacances ensemble...
Ils ont pris leur van fleuri, avec pour tout bagage guitares, tambourin, leurs voix, leurs belles mélodies... et un piano (oui ça fait lourd, mais le van était grand, sûrement).
Et les voilà partis sur les routes des Etats-Unis, roulant sans escale jusqu'à la cote pacifique.

Le bonheur d'être ensemble (enfin), l'euphorie insouciante des vacances, le soleil qui tape, il en résulte une perle de chanson pop : Beyond Blue.

Vite vite, la suite !


The Limes - Beyond Blue

lundi 17 septembre 2007

Le jour de la rentrée


Et bien ce soir, à peine de temps de dire ouf que vous avez tout trouvé.
L'école ça vous réussit apparemment !

C'est Coolbeans, au taquet, qui ouvre le bal on découvrant Alice Cooper, suivi dans la seconde par Bopper en Larmes qui lui, se jette sur Air.
Puis, sans trop y croire, Coolbeans ose proposer Sheila... Forcément ici ça faisait un peu tâche... mais non, contre toute attente elle est bien dans la liste, avec un titre comme L'Ecole est finie, je ne pouvais qu'être tentée !

Et là... six longues minutes s'écoulent, avec leur lot de questionnements existentiels : aurais-je pris des extraits trop peu significatifs, ou bien ces morceaux seraient-ils inconnus des joueurs ?... Un vent de panique soufflait sous mon crâne.
Quel stress ! J'en ai attaqué l'ongle de mon petit doigt...

Heureusement, Bopper en Larmes arrive à retrouver le Leonard Cohen, et met ainsi fin à toutes les angoisses, sauvant, par la même occasion ce qui me restait d'ongles.
Jladisco, pointe le bout de son nez pour mettre fin au suspense qui régnait sur le morceau n°2, se rappelant d'un Supertramp qu'il n'avait pas écouté depuis vingt ans !

Il faut donc que je vous remercie tous, d'avoir sauvé ma manucure, et mon rythme de sommeil. je vais ainsi pouvoir me coucher à 21h30 (ou presque) comme à mon habitude !

Les scores de ce soir :
Coolbeans : 2
Bopper en Larmes : 2
Jladisco : 1


1 - Alice Cooper - School's Out


2 - Supertramp - School


3 - Air - Playground Love


4 - Leonard Cohen - Teachers


5 - Sheila - L'Ecole Est Finie

Paul Is Dead #7


Septembre est bel et bien là et j'ai un mal fou à m'y faire...
Alors pour me l'imprimer une bonne fois pour toutes dans le crâne, voici un Paul Is Dead, spécial rentrée des classes.
Cinq artistes, cinq titres à retrouver d'après ces extraits passés à l'envers...

Bonne chance !

1


2


3


4


5

dimanche 16 septembre 2007

Le jour d'un heureux hasard


Il y a quelques mois, je vous avais fait part de mon scepticisme à l'égard de Duke Special, que j'avais vu en concert en première partie de ce grand concert des nom moins grands Divine Comedy.

Je suis passée par hasard sur la page myspace de ces derniers, et j'ai pu voir que, depuis, ils ont fait des petits.

Ils ont collaboré tout récemment pour nous proposer Our Love Goes Deeper Than This, un morceau avec l'emphase et les flonflons de Duke Special et avec l'humour et la grâce de Neil Hannon... ou l'inverse.

Somme toute, une jolie réussite.

Duke Special - Our Love Goes Deeper Than This


Et un petit rappel pour les étourdis : demain rendez-vous à 21h pour un nouvel épisode de Paul Is Dead.

jeudi 13 septembre 2007

Petit Bonheur du jour #21


I let the beast in too soon, I don't know how to live
Without my hand on his throat; I fight him always and still
Oh darling, it's so sweet, you think you know how crazy
How crazy I am
You say you don't spook easy, you won't go, but I know
And I pray that you will
Fast as you can, baby runfree yourself of me
Fast as you can
I may be soft in your palm but I'll soon grow
Hungry for a fight, and I will not let you win
My pretty mouth will frame the phrases that will
Disprove your faith in man
So if you catch me trying to find my way into your
Heart from under your skin

Fast as you can, baby scratch me out, free yourself
Fast as you can
Fast as you can, baby scratch me out, free yourself
Fast as you can

Sometimes my mind don't shake and shift
But most of the time, it does
And I get to the place where I'm begging for a lift
Or I'll drown in the wonders and the was
And I'll be your girl, if you say it's a gift
And you give me some more of your drugs
Yeah, I'll be your pet, if you just tell me it's a gift
'Cause I'm tired of whys, choking on whys,
Just need a little because, because

I let the beast in and then;
I even tried forgiving him, but it's too soon
So I'll fight again, again, again, again, again.
And for a little while more, I'll soar the
Uneven wind, complain and blame
The sterile land
But if you're getting any bright ideas, quiet dear
I'm blooming within

Fast as you can, baby wait watch me, I'll be out
Fast as I can, maybe late but at least about
Fast as you can leave me, let this thing
Run its route
Fast as you can [x4]


Fiona Apple - Fast As You Can



Après avoir reçu moult réclamations, sachez que Paul Is Dead revient.
Rendez-vous lundi 17 septembre à 21h.

lundi 10 septembre 2007

Le jour des achats compulsifs


Hier, comme souvent à cette période de l'année dans mon quartier, il y avait un vide grenier.
Le temps était plutôt clément, alors j'ai décidé de m'aérer.
De vieilles casseroles, quelques bijoux en toc, des chapeaux un peu mités, la collection complète du magazine "Je Bouquine", des cendriers en porcelaine, un minitel en état de marche (assurait-on), un briquet en forme de berger allemand, des cartes postales classées par département, une vieille table d'école, des poupées aux cheveux coupés par leur précédente propriétaire (ou son petit frère un jour de colère), des étuits de portables, des cassettes vidéos enregistrées à la maison, et quelques disques...

Parmi Sheila, Hugues Aufray, Jeanne Mas, Alain Barrière ou Johnny Hallyday il y avait quand-même quelques trouvailles. Et dans un petit stand, je suis tombée sur une mine. Des tonnes de vinyls.
Instinctivement je me suis dirigée vers le cageot nommé "pop rock". Tous les 33 tours des Beatles et de Pink Floyd défilaient sous mes doigts. Il y en a qui ont les yeux qui brillent en regardant la vitrine du patissier, moi je m'extasiais devant ces grand carrés de carton, qui sentaient le vieux papier.
Qu'ils étaient beaux ces diques !

Je n'ai pas réflechi. Après une rapide vérification dans mon porte-monnaie, j'ai décidé de n'en prendre que deux, je ne pouvais pas tous les prendre... suplice de Tantale !
Finalement j'ai -non sans mal- arrêté mon choix : un de chaque.
Je suis donc rentrée chez moi, un sourire jusque aux oreilles, avec sous le bras Sgt Pepper Lonely Hearts Club Band (des Beatles) et A Saucerful Of Secrets (de Pink Floyd).

Je n'ai pas de platine vinyl... et alors ?


Pink Floyd - Let There Be More Light


The Beatles - She's Leaving Home

Photo : Totoblog

vendredi 7 septembre 2007

ailleurs


Le jour où l'on rêve d'ailleurs


Bon, la rentrée est passée, il serait grandement temps de se remettre au boulot. Et vous l'aurez peut-être remarqué, les "vrais" posts se font rares ici en ce moment...

Pourtant, il y a un groupe dont je veux absolument vous parler, parce que, simplement, il gagne à être connu !

Je vous présente donc I Told You Margaret, un jeune trio parisien, comme son nom ne l'indique pas.
Leur pop folk d'apparence légère, au premier abord, a tout pour me plaire : de jolies mélodies qui donnent envie de chanter, une voix éraillée et sensible, et des arrangements subtils qui me rappellent parfois les Beatles (alors forcément...)
I Told You Margaret a aussi des choses à raconter. Ces trois là rêvent. Ils rêvent d'Amérique. Pas celle que l'on voit à la télévision (excessive, violente, puritaine et crue), ni celle du cinéma (enjolivée, sucrée, trop lisse). Ce serat plutôt l'Amérique que l'on fantasme quand on écoute Dylan, Neil Young, Elliott Smith ou Chris And Thomas. Une image nébuleuse, que l'on ne veut pas confronter à la réalité...

Alors on se surprend à rêver aussi, de ce que pourrait être ce grand pays lointain, émouvant, drôle parfois, mystérieux, imparfait, finalement humain.


I Told You Margaret - The Sun Touch The Earth


I Told You Margaret - Western

D'autres titres en écoute sur leur Myspace

jeudi 6 septembre 2007

Petit Bonheur du jour #20


I never said that I had any anwsers
I never claimed to be the better man.
I’ve got no integrity to cling to
I don’t have myself a backup plan

For twenty some odd years I’ve made
a mess of things
I’ve lost most of the friendships that I’ve made
and I’ve burned a lot of bridges
and it hurts me still to say
but I never intended it that way

Yeah, I never meant to make you want to punch
me out
That night in Deliwear outside the club
cause I know you had it shitty growing up
and I did too
but if you forgive me-
I will forgive you

You make me want to stand in my fertility
a sellout doesn’t value his own song
and I know I messed around a lot
before a fell for you
but no one’s ever loved you like I do

No ones ever loved you like I do




Jacob Golden - Zero Integrity

lundi 27 août 2007

Petit bonheur du jour #19


Baby's on fire
Better throw her in the water
Look at her laughing
Like a heifer to the slaughter

Baby's on fire
And all the laughing boys are bitching
Waiting for photos
Oh the plot is so bewitching

Rescuers row row
Do your best to change the subject
Blow the wind blow blow
Lend some assistance to the object

Photographers snip snap
Take your time she's only burning
This kind of experience
Is necessary for her learning

If you'll be my flotsam
I could be half the man I used to
They said you were hot stuff
And that's what baby's been reduced to

Juanita and Juan
Very clever with maracas
Making their fortunes
Selling secondhand tobaccoes

Juan dances at Chico's
And when the clients are evicted
He empties the ashtrays
And pockets all that he's collected

But baby's on fire
And all the instruments agree that
Her temperature's rising
But any idiot would know that



Extrait du film Velvet Goldmine
The Venus In Furs - Baby's On Fire

lundi 20 août 2007

Le jour de la fin...


... ou du début, c'est selon.

Que l'on soit parti ou pas, plus ou moins loin, qu'il ait fait beau ou pas, que l'on soit plein de jolis souvenirs ou pas, ce lundi a comme un air de fin de vacances.
Cela semble désormais normal que le ciel soit gris, qu'à neuf heures du soir il fasse déjà nuit, que la ville soit à nouveau bruyante (et les voisins aussi), que les plantes n'aient plus aussi soif, que les feuilles du chataigner devant chez moi commencent à roussir... On commence à faire les bilans, de l'été, de l'année, et on se projette dans ce que sera l'automne qui s'annonce.

Sans bouger de chez moi, j'ai la sensation d'être dans le train du retour à la maison.
Le paysage défile, les compagnons de wagon sont un peu fatigués, le visage halé, l'air un peu triste, n'ayant plus rien d'autre à lire que les pages soit-disant culturelles du magazine de mot fléchés entièrement rempli. Les enfants sont à peine moins criards qu'à l'aller parce que peut-être un peu plus fatigués. La petite ado d'à coté écoute en boucle le tube de l'été dans son walkman et boude, et le controlleur râle sur deux jeunes hommes qui ont "oublié" leur ticket.
Il y a même un peu de sable dans l'allée centrale.

Mais pendant que le train avance, les projets à venir se dessinent aussi. La rentrée des classes pour certains, le retour des soirées avec les amis que l'on n'a pas vu depuis deux mois (avec ou sans les diapos), le travail qui va reprendre, ou enfin commencer, les bloggers qui, un a un, se remettent à écrire, les magasins qui rouvrent leurs portes... et les concerts qui vont reprendre !


Susan Christie - Rainy Day


Yo La Tengo - Autumn Sweater


The Kinks - End Of The Season


The Flaming Lips - My Cosmic Autumn Rebellion

dimanche 12 août 2007

Le jour où les nuages deviennent plaisants


Voilà quelqu'un qui pourrait entrer dans ma catégorie "Petit Bonheur du jour" s'il y avait une vidéo à mettre en ligne. Mais bon, il n'y en a pas, et je tiens quand même à vous en parler un peu, alors je ne vais pas être trop fainéante...
The Gentle Good est un one man band gallois. Son folk est lumineux et épuré. Il rappelle Nick Drake en plus optimiste.
Il y a quelque chose de candide chez The Gentle Good : guitare, violon, violoncelle, banjo, et quelques voix aériennes... Une proximité se crée immédiatement avec lui. Peut-être parce qu'on entend ses doigts glisser sur les cordes de sa guitare, ou parce que quand il chante il semble nous confier un secret à ne dévoiler à personne...
Et quand il s'exprime en gallois, en roulant les R, même si je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il peut raconter, je me retrouve entourée de toute la tendresse du monde...

Je fais court aujourd'hui, je repars marcher sur les nuages.


Waiting For Jane


Dawel Disgyn

D'autres titres sur son myspace.
Merci Coolbeans pour la découverte !

vendredi 10 août 2007

Petit Bonheur du jour #18


If you think this is a drag
Then don't let me stop you
If you think its gonna change
Then I hope that change mocks you
I won't get in your way
I've got nothing left to say but goodbye

Goodbye
Goodbye
Goodbye
Goodbye

I thought
That I would be lost
Without you
I was wrong

I thought
That I would be lost
Without you
I was wrong

So Goodbye
Goodbye
Goodbye
Goodbye


Elephant Parade - Goodbye

mercredi 1 août 2007

Le (grand) jour

Quelle soirée !
Lundi dernier, à La Flèche D'or, c'était LA soirée à emporter de la Blogothèque.
Pour ceux qui ne connaissent pas la Blogothèque (si, si, j'en vois au fond là-bas), il s'agit d'un site avec plein de Gentils Rédacteurs qui parlent de musique... et qui la filment parfois. Ca c'est la rubrique "Concerts à Emporter". Le concept est simple : on prend un groupe, un artiste, on le sort de la salle de concert (en l'installant sur un escalier de secours, dans une forêt ou sur un toit) et on le filme en train de jouer.
Cette fois là, ce n'était pas un simple concert, mais toute une soirée à emporter. Là encore, les principes du concert sont chamboulés : la scène était ouverte au public, et les musiciens venaient et s'installaient un peu partout dans la salle. Et quelques caméras se baladaient au milieu de tout ça pour immortaliser le moment.
Voilà, le décor est planté, la soirée peut commencer.

On était nombreux, très nombreux. Presque trop. La Flèche d'Or était pleine à craquer.
Les vieux réflexes sont encore là et on s'installe face à la scène... Mais Jeremy Warmsley qui inaugure la soirée, investit le jardin, pour fendre la foule et rejoindre un petit coin de la salle. On bouge, on se retourne pour le suivre des yeux, et je me dis que la soirée commence calmement, sobrement, tout en finesse. On prend nos marques...
Viennent ensuite, pile devant nous (près de la scène donc) Sparrow House, Inlets, Sidi Ali... qui jouent parfois ensemble, parfois non, parfois leurs morceaux, parfois ceux des autres, et au milieu de tout cela une reprise radieuse de God Only Knows.
On commence alors à perdre pied, à ne jamais savoir à quoi s'attendre. La température monte, on est de plus en plus serrés. Je commence à avoir du mal à voir ce qui se passe et à tenir debout.
David-Ivar Herman Düne's Ya Ya, lui, a décidé d'investir le bar derrière nous. Assis sur le comptoir, la guitare sur les genoux, il s'improvise critique de cinéma entre deux morceaux... lunaire !

Zach Condon montre le bout de son nez et son sourire enfantin, pour rejoindre Sparrow House, Sidi Ali et Inlets. La température monte encore d'un cran (il devait faire au moins 70°C, ce soir là !). Quelqu'un crie "Assseyez vous !" Les deux tiers de la salle s'assoient donc par terre, et magie du moment, je me trouve une petit place sur un coin de canapé, avec une vue imprenable.
Quand les premières notes de Postcard From Italy résonnent, une vague de joie se répand dans la salle comme un raz de marrée. Et pour moi, c'est la béatitude : il faut dire que cela faisait deux fois que je ratais Beirut (le groupe de Zach Condon) en concert... et je crois que rien ne sera comparable à ce que j'ai vu ce soir là. Une émotion folle, des visages ébahis, émerveillés, il régnait une sorte de communion entre tous dans cette salle. Avions-nous tous conscience de vivre un moment exceptionnel ? La reprise que Zach Condon a faite de Halleluja (de Leonard Cohen) me suggère que la réponse est oui...
Puis, du fond de la salle, arrivent en fanfare les musiciens du Kocani Orkestar. Tout le monde se relève soudainement, et la folie semble contagieuse. Ils rejoignent les autres près de la scène, tout le monde chante en choeur et se met à danser. Je suis engloutie dans la foule, je ne vois plus rien et lutte pour tenir debout (ce qui est un peu frustrant quand on a envie de partager la fête).
Cette soirée s'est finie (pour moi, car je suis partie un peu avant la fin) comme un film de Kusturica, dans l'excès, l'inconscience et l'hystérie. Quarante ans après, on l'aura eu notre summer of love, il aura duré une soirée, le 30 juillet 2007.


Jeremy Warmlsey - I Promise


Sparrow House - When I Am Gone


Inlets - You Are An Effigy


Beirut - Postcard From Italy


Kocani Orkestar - Siki, siki baba

Photos empruntées à Stéphane et Delgoff

EDIT : la première vidéo est déjà en ligne ici.

dimanche 29 juillet 2007

Le jour où je cherche un peu de douceur


En route pour Chicago... Euh, non Brighton...
Il y a de quoi perdre le sens de l'orientation. Car Brighton, MA vient de Chicago, IL.
Oui, Brighton, MA est le nom d'un groupe de cinq garçons qui viennent de sortir leur premier EP éponyme.

Ce que j'aime chez eux, c'est la douce mélancolie qui s'échappe de certains de leurs titres.
Ce que j'aime chez eux, c'est la limpidité de leurs mélodies.
Ce que j'aime chez eux, c'est qu'ils peuvent m'accompagner aussi bien lors d'une journée pluvieuse et sombre, que lors d'une journée lumineuse et gorgée de soleil.
Entre Bowie et Dylan, ils ne sont pourtant pas un groupe qui ne ferait que surfer sur une vague nostalgique. C'est cela aussi que j'aime chez eux.


Good Kind Of Crazy


Bet You Never Thought

Leur Myspace
Pour se procurer leur Ep, c'est ici.

vendredi 27 juillet 2007

Le jour où l'on casse la barraque


Un peu de rock qui déménage.
Il ne faut pas se fier à la photo, The Willowz ne sont pas une bande de babas cools tout droit sortis du summer of love...
Ces quatre californiens, trois garçons et une fille, composent un rock solide, rageur et qui tape fort.

Dès le premier morceau de leur album Chautauqua, le ton est donné : avec Beware, on démarre sur les chapeaux de roue, pour un road movie à tombeau ouvert.

Avec leur guitare hurlante et la voix grinçante de Richie James Follin (ou inversement), The Willowz me font parfois penser à Wolfmother ou The White Stripes, en moins lassant que ces derniers. Car eux, savent surprendre, casser le rythme de leur course effrénée pour nous jouer plus légèrement Jubilee ou Once And A While.
C'est pour évidemment repartir de plus belle. Leur musique semble ouvertement inspirée du rock et du folk des seventies, de The Sweet à America en passant par Uriah Heep...
Cela faisait d'ailleurs bien longtemps que je n'avais pas entendu de solo de guitare sans trouver cela trop daté voire totalement ringard !

Et l'album se termine en point d'orgue par Lonesome Gods, où piano, cuivres et choeurs s'en donnent à coeur joie...
Rock n' Roll, Yeah !


Once And A While


Lonesome Gods

Le clip de Take A Look Around


D'autres titres en écoute sur leur Myspace

mardi 24 juillet 2007

Petit bonheur du jour #17


Etant atteinte d'une crise de flemmardise aiguë, voici un peu de poésie, ou comment vendre du vent...


Et pour ceux qui auraient un peu de difficultés avec l'anglais voilà la traduction :

Je pense que j’ai toujours été incompris…
On aurait dit que les gens ne m’aimaient pas trop…
Je crois que je les ennuyais…
Je leur tapais sur les nerfs…
Je ne sais pas pourquoi… C’est juste que c’était comme ça…
Ouais, peut-être que je faisais des choses… Peut-être que j’y allais un peu fort…
J’en sais rien… Je peux pas dire…
Ouais… J’étais seul, très seul…
Mais on s’y fait… au bout d’un moment…
Et puis un jour, tout a changé…
Quelqu’un m’a enfin accepté pour ce que je suis…
Depuis que je fais ce travail, je me sens complètement différent…
J’ai enfin l’impression d’être utile, bon à quelque chose…

À l’écran : Le vent
Son potentiel est à notre disposition
Epuron investit dans l’énergie éolienne
En partenariat avec le ministère allemand de l’environnement

Traduction : Planète éolienne


Ryan Adams - My Winding Wheel

lundi 16 juillet 2007

Le jour où je garde le sourire


Le beau temps n'aura pas duré... Ce n'est pas que je sois obsédée par la météo ou que ne n'aie d'autres sujets de conversation sûrement plus intéressants, mais il faut croire que cela influe sur ma façon d'écouter de la musique.

Par les temps qui courent, j'essaye de me convaincre que nous sommes en été en écoutant une bonne dose de sunshine pop.
Et contre toute attente celle qui tourne en boucle en ce moment, vient de Philadelphie (qui, pourtant, ne me semble pas particulièrement connue pour ses plages de sable fin, son ensoleillement ou ses surfers).

Ma luminothérapie à moi s'appelle Brown Recluse Sings.
Ces six garçons ont sorti cette année un EP nommé Black Sunday. Et immanquablement, il me font agiter la tête dans tous les sens, remuer les bras et le popotin.
Leurs sonorités 60's me rappellent Belle & Sebastian, les Beach Boys ou les Zombies. Avec leur matériel un peu vintage et leur look improblable (ils ressemblent à mes copains un peu destroy de mon époque lycéenne), ils n'ont rien à envier à leur aînés. Leurs mélodies sont imparables grâce à ces six musiciens hors pair, et leur textes sont de vraies petites poésies.

Sunshine pop ? Je dirais plutôt pop rayonnante !


The Calm Before The Storm


Margo, Left In Bed

D'autres titres en écoute sur leur Myspace.

vendredi 13 juillet 2007

Le jour des clairs-obscurs


Cela fait quelque temps que je connais MiLK & Fruit Juice ; Et pour cause, il joue régulièrement en première partie d'Orouni. Je l'ai donc découvert sur scène. (Je préfère d'ailleurs découvrir un artiste sur scène, plutôt qu'au chaud chez moi, j'ai l'impression de mieux "recevoir" la musique quand elle est jouée en live, elle vit !)

Depuis quelques mois donc, j'ai pu écouter régulièrement MiLK & Fruit Juice et suivre son parcours.
Un ukulele, une guitare un jamman et sa voix discrète (et un peu timide) en bandoulière, MiLK & Fruit Juice nous emmène en promenade.


She'll Surely Do

On parcoure alors un chemin tortueux, calme et mélancolique, dans un sous-bois, apercevant, à travers le feuillage des grands arbres, des coins de ciel bleu, sans vraiment être au soleil...
Mais MiLK & Fruit Juice continue son chemin, et sa musique évolue. Fort de son voyage ombrageux, il se dirige maintenant vers une clairière ensoleillée. Là, il a toute latitude pour s'épanouir et prendre de l'assurance.
Au fil du temps, sa musique pop folk est de moins en moins sombre, de plus en plus posée et sa voix de plus en plus sûre.


A Wish

Ses influences assumées allant du Velvet Underground à Herman Düne (entre autres) sont bien présentes, mais il a néanmoins su les assimiler pour créer son propre univers dans lequel la lumière joue sans cesse avec les ombres.


Fairies Of The Past

MiLK & Fruit Juice sera en concert le 20 juillet prochain à 20h à Glaz'art (5-15 avenue de la Porte de la Villette, Paris 19è).
Vous pouvez vous procurer son Monkey EP ici.
D'autres titres en écoute sur son Myspace.
Le titre Call Waiting est toujours en écoute par là.