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mercredi 8 avril 2009

To be continued



Si vous avez manqué les épisodes précédents,
sachez qu'à présent je me raconte sur

Le Chantier

mercredi 26 novembre 2008

Grand bonheur du jour


Amadou & Mariam - Sabali

"Je te fais un gros bisou, je t'embrasse fort"

mercredi 24 septembre 2008

Interlude

En attendant la reprise de nos programmes...


One-Two - Something In My Mind

vendredi 29 août 2008

Comme on fait son lit on se couche


Le groupe de mormons le plus rock n' roll de Bristol est de retour !

Babel m'avait été présenté par Coolbeans l'année dernière, et ce fut un véritable coup de foudre. Leur album Pearl Street Ragga oscillait entre rock et pop sous influence américaine profonde...

Au mois d'octobre prochain devrait sortir leur second album Crooked Timber.
Et pour nous faire patienter ou nous donner l'eau à la bouche, ils nous offrent le clip de Make Your Bed.

C'est ici :

mercredi 27 août 2008

Le jour où j'en veux encore plus


Ca y est, j'ai enfin entre les mains cet objet tant désiré, convoité et pourtant déjà défloré par de multiples écoutes en streaming.

Celui-ci, il fallait que je l'ait, physiquement, pour prendre le temps et le plaisir de découvrir la pochette, de déposer le disque sur la platine et de feuilleter le livret pendant l'écoute. Et je n'ai pas été déçue : Ersatz, le premier album de Julien Doré est un joyau de pop à la française.

Je vous ai à plusieurs reprises parlé de de mon admiration, voire de l'adoration que je lui porte. J'attendais donc cet album avec autant d'impatience que d'appréhension. Allait-il être à la hauteur ? N'allait-il pas tomber dans la variétoche consensuelle (se faisant dévorer par LA machine) ? Ou alors à l'inverse n'allait-il jouer que la carte du ukulélé lo-fi ?
Insoutenable suspense...

Au premier abord la pochette surprend : kitch et dandy, riche et subtile, je ne m'attendais pas tout à fait à cela.
Musicalement, l'album m'a réservé la même surprise. Julien Doré passe d'un style à l'autre avec une certaine jubilation : chansons graves ou légères, pop, folk, psychédélisme, chansons de crooner, paroles ironiques, drôles ou plus lourdes de sens, toutes aux arrangements somptueux.
Julien Doré semble exposer ouvertement ses influences de Gainsboourg à Miossec en passant par Radiohead, Murat, Dutronc, Arno ou Christophe (il a effectivement collaboré avec ces deux derniers).
Et cela pourrait être là que le bât blesse...
Les morceaux hyper référencés, les mélodies finement ciselées, les arrangements grandiloquents (toujours utilisés à bon escient), les paroles intelligentes et fines, laissent comment un goût de déjà vu. Par ce mimétisme exagéré, Julien Doré semble vouloir s'acheter une crédibilité intellectuelle et se débarrasser de son étiquette de gagnant de Super Télé Crochet, que personne (pas moi en tout cas !) ne lui reprochait. Il en résulte un album peut-être un peu trop hétérogène dont il ne se dégage pas une ambiance générale, mais une suite de sketches...

Je me donne l'impression de cracher dans le caviar car, tout de même cet album vaut bien plus qu'un détour, et malgré les reproches que je lui fais, je l'écoute en boucle depuis le début de l'été, et l'admiration que je lui porte n'a pas faibli.

J'attends simplement le prochain album avec encore plus d'exigence !

Pudding Morphina


Bouche Pute

lundi 11 août 2008

Petit Bonheur du jour #28



Tunng -Bullets

Cherchez donc le détail qui m'a définitivement poussée à poster ce clip...

mercredi 30 juillet 2008

Brise d'été


Paris est calme l'été. Peu de voitures, les vitrines de magasin annoncent les dates de fermeture estivale, et même les gens semblent marcher plus lentement, non pas harassés par la chaleur, mais préférant prendre le temps de flâner. Bien sûr j'oublie la nuée de touristes, la moiteur du métro et les travaux qui bloquent des quartiers entiers. Je n'ai jamais prétendue être objective, et puis je ne prends pas le métro.

Mais à l'heure où l'air devient respirable, où une légère brise se lève, c'est un délice de sortir pour écouter de la musique.

Hier soir, ce bol d'air s'appelait Orouni. Une éternité que je n'étais pas allée le voir en concert. Je m'en voulais un peu d'ailleurs de ce manque d'assiduité.
Mais en fait, la joie des "retrouvailles" n'en fut que plus grande. J'ai d'abord constaté que la formation d'Orouni s'était encore agrandie, par la présence d'un bassiste.
Orouni a joué de nombreux nouveaux morceaux (qui apparaîtront sur son prochain album Jump Out The Window, sortie le 3 septembre qu'on se le dise !!!), et j'ai eu le grand plaisir d'en découvrir certains en live, ce qui est toujours un véritable plaisir pour moi. Sur la toute petite scène du Motel, les musiciens ont échangé leurs places. The Limes quasiment au complet (il ne manquait que John Hale) se réunirent pour quelques morceaux, et Michael Wookey (qui assurait la seconde partie de la soirée) est venu à son tour accompagner Orouni.
Enfin, (mais comment aborder ce sujet sans paraître condescendante et du coup franchement ridicule ? tant pis, je me lance quand même) j'ai eu la sensation qu'Orouni a avancé, progressé.
Tous les musiciens ont pris de l'assurance, et Orouni lui-même semble plus à son aise, plus serein. Sa voix fluette des débuts fait place maintenant à un chant plus grave, plus maitrisé et nettement moins timide. La folk discrète des premiers titres joués en solitaire fait place à une musique presque purement pop, teintée de cette mélancolie qui a toujours fait le charme et la signature d'Orouni.
Le set fut trop court à mon goût, mais malgré cela, ce fut un enchantement.


Orouni - Open It In May (feat. Mlie)

Je reviendrai très prochainement sur les fameux nouveaux morceaux évoqués ici... Hier soir une belle surprise m'attendait et j'espère pouvoir vous la faire partager bientôt.

Orouni a donc cédé la place à Michael Wookey que je ne connaissais que de nom.
J'ai découvert hier soir un musicien polymorphe, qui saute d'un instrument à l'autre comme il passe d'un style musical à l'autre, faisant quelques reprises surprenantes (comme Dancing Queen d'ABBA, version désabusée). J'ai moi-même eu l'impression de voyager, d'un pub irlandais à une région désertique des Etats Unis, en passant par un château de conte de fée où l'on nous chanterait des berceuses un peu étranges. Michael Wookey est habité par sa musique, il danse, tape du pied, se déshabille, et donne de la voix.
Cette richesse, ces sauts de puce m'ont plutôt enthousiasmé, même s'il est vrai qu'il m'a manqué un petit quelque chose de plus abouti peut-être... quoique.

Allez écouter ses morceaux "atmosphériques" ici ou !

Ce fut une belle soirée, une brise d'été, remplie de douceur et de complicité musicale.

Orouni sera à nouveau en concert dès vendredi, le 1er Août, à La Flèche d'Or à Paris.
Quant à Michael Wookey, vous pourrez l'entendre à nouveau aussi le 2 Août sur un "balcon secret"... ce qui est un mystère pour moi !