Pages

jeudi 29 mai 2008

Mélancolique matinée





Augie March - One Crowded Hour

Il aura suffit que Coolbeans évoque Crowded House et Augie March pour que ma cervelle ne fasse qu'un tour... en un jour et demi tout de même !

mercredi 28 mai 2008

Il n'y a plus de saison !

Le kitch poussé à son paroxysme, le chocolat jusqu'à l'écoeurement, les petits grelots des rênes en fond sonore, les guirlandes clignotantes... et la voix de crooner de Dean Martin.

Se réveiller un 28 mai avec Let It Snow dans la tête, c'est un peu étrange... un peu comme aller voir Indiana Jones au cinéma et s'endormir...


Dean Martin - Let It Snow

lundi 19 mai 2008

Roule ma poule !


Julien Doré fait les choses bien.
Il ne se précipite pas.
Il a concocté une chanson aux petits oignons.
Il en a fait trois clips.
Et sur son site officiel il parait que l'on peut télécharger gratuitement une démo... Bon, j'ai essayé, le fichier n'a jamais été lisible... Je lui accorde le bénéfice du doute, et impute cette défaillance à mon ordinateur.

En attendant l'album Ersatz, qui sortira le 16 juin, je ne me lasse pas des Limites, en trois exemplaires ! Une poule, un poney et Remy Bricka... Que demander de mieux ?!

Julien Doré - Les Limites (Clip TV1)

Julien Doré - Les Limites (clip 1)

Julien Doré - Les Limites (Clip TV2)

Julien Doré - Les Limites (clip 2)

Julien Doré - Les Limites (Clip Web)

Julien Doré - Les Limites (clip web)

D'autres titres en écoute sur son myspace.
Le 20 juin prochain, il sera en showcase gratuit à la FNAC des Ternes à Paris.

vendredi 9 mai 2008

Et si je me faisais une coloration... ?




Valli - The More I See You

dimanche 4 mai 2008

Des revendications


Est-ce la crise de la quarantaine de mai 68, les beaux jours qui arrivent enfin, ou bien la furieuse impression de ne pas être respectée sur mon lieu de travail (en tant qu'être humain de chair et de sang, pourvu d'une âme et donc de sentiments, lui conférant par la même une certaine capacité à s'émouvoir et à souffrir quand son patron ou son collègue ne s'adresse pas à lui avec plus de considération qu'à un poisson rouge -encore qu'un poisson rouge peut être affublé d'un sobriquet ridicule tel que Bubulle, Cap'tain Igloo ou Moby Dick, le présentant ainsi comme un être digne d'affection, mais c'est là un tout autre débat) ?
Toujours est-il que je me suis révoltée, moi, la sage enfant qui dit bonjour à la dame et apprend gentiment à ne pas dire "allo" alors que mon travail consiste à répondre au téléphone (de l'absurdité des entreprises du domaine tertiaire estampillées "NF"... Non à la déshumanisation camarades ! Mais non je ne ferai pas une autre digression).

Oui la coupe était pleine !

J'étais tout d'abord installée à un bureau qui ressemblait à s'y méprendre à un établi de menuisier ou la buvette du bal des pompiers du 14 juillet, bref, un objet s'approchant plus de la planche sur deux tréteaux que du bureau ergonomique et high-tech de mes voisines.
Ensuite je devais subir toute la journée le son d'une chaîne d'information et son chroniqueur politique surexcité et baveur.
Mais la goute d'eau, ce qui me fit sortir de mes gonds, l'infamie pour laquelle je ne pouvais rester silencieuse, au nom de toutes les standardistes brimées et bafouées, était l'objet dont je me servais le plus (avant même le téléphone) : l'ordinateur.
Un écran plat et un clavier neuf auraient pu faire illusion. Et pourtant, ce qui faisait cruellement défaut ici était une connexion internet.

Car il faut rétablir la vérité, le travail de standardiste n'est pas de ceux où l'on ne voit pas la journée passer. Il faut savoir qu'on est débordé une dizaine de minutes par jour, quand le hasard a voulu que quinze personnes sur la planète se soient données le mot pour téléphoner au même moment...

Et entretemps, on attend.

Alors après avoir lu tous les magazines people que les autres standardistes ont laissé derrière elles (qui datent de l'année dernière, pas de quoi la ramener en société), après avoir tenté de commencer deux romans et après être devenue une championne du Solitaire, Démineur et autre Dame de Pique, on s'ennuie. Beaucoup.

Trop c'était trop !

J'ai demandé ma mutation.
Et je l'ai obtenue !

De l'art l'art de porter la fainéantise à un haut niveau d'exigence, ou de glander dans les meilleures conditions possibles.

Sparks - Your Call's Very Important To Us, Please Hold


Pink Floyd - Biding My Time