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samedi 30 décembre 2006

Le jour de la démesure


Je vous ai déjà parlé de Sparks il y a quelques mois. Mais depuis ma facsination et mon amour de leur musique n'a, depuis, fait que grandir. Car à l'époque, je peux l'avouer maintenant, je ne connaissais que quelques morceaux, attrapés au vol ici ou là, dont le fameux This Town Ain't Big Enough For The Both Of Us.
Et aujourd'hui, je me suis enfin procuré l'album Lil Beethoven, sorti en 2002. Leur dix-neuvième album ! (C'est encore plus impressionnant écrit en toutes lettres)
Cet album est un ovni : un opéra symphonique, avec des choeurs, une multitude d'intruments : clavecin, guitares, violons, xylophone, piano, steeldrum (pour celui-ci je ne suis pas sûre mais cela y ressemble beaucoup, et l'idée qu'il y en ait me plait bien), trompettes, contrebasses et bidouillages éléctroniques en tout genre... J'en oublie forcément.
Je ne sais même pas par où commencer pour décrire cet album tellement riche et travaillé, et à la fois, si subtil, si fin...

The Rhythm Thief, le morceau "d'ouverture", nous met dans l'ambiance immédiatement : les choeurs et les violons s'en donnent à coeur joie, et la montée crescendo nous embarque sur leur planète, dans une galaxie surement très lointaine.
Puis tout au long de l'album, d'un morceau à l'autre, ou bien dans un même morceau, on passe de l'ombre à la lumière, de la simplicité piano-voix, à la profusion sonore. La démesure n'est jamais loin, mais on n'atteint jamais le trop plein. Tout en finesse je vous dis !
Et l'humour est toujours là, le cynisme aussi, aussi bien dans la voix de Russel, que dans les paroles, particulièrement avec Your Call Is Very Important To Us Please Hold qui raconte juste l'histoire d'une attente téléphonique, ou encore Ugly Guys With Beautiful Girls, qui vire au hard rock !

Je ne vais pas vous décrire chaque morceau, et vous laisser au plaisir de la découverte, mais sachez que Lil Beethoven (le bien nommé) est un Grand album des Sparks !


The Rhythm Thief


Your Call Is Very Important To Us Please Hold

Vous pouvez vous procurer Lil Beethoven ici.

jeudi 28 décembre 2006

Le jour où on a refait la peinture


Il y a peu, j'ai refait la peinture de ma salle de bain... Enfin, mon père a refait la peinture de ma salle de bain !
Et ces nouvelles couleurs m'ont donné envie de changer de décor ici aussi. Alors de bidouillages en essais ratés, puis réussis, voilà ce que cela donne : une parfaite réplique de cette salle de bain ! Je la souhaitais psychédélique, elle l'est... jusqu'au bain moussant et au cintre que j'ai reçus pour Noël !
Et pour l'instant j'hésite encore à reposer mes beaux posters des Beatles sur ces murs pleins de ronds...
En tout cas, maintenant, je ne passe plus une heure chaque jour dans cette pièce pour me pomponner, mais deux : je perds un temps fou à contempler mes murs !
Ma salle de bain est devenue ma pièce préférée, même si elle ne fait que deux mètres carrés !


The Beatles - She Came In Through The Bathroom Window
(vous ne comptiez tout de même pas y échapper ?!)


Orouni - Toothpaste On My Suitcase


The Divine Comedy - Bath


Of Montreal - Dustin Hoffman Scrubs Too Hard And Loses Soap


Eels - Elizabeth On The Bathroom Floor

dimanche 24 décembre 2006

En attendant le Père-Noël...


"So This Is Christmas"...

Et pour l'occasion, une petite sélection d'un des rares chants de Noël que j'aime : Carol Of The Bells.

The Carpenters - Carol Of The Bells (mp3)
Pour un Noël aux airs de broadway...

South Park - Carol Of The Bells (mp3)
Pour un Noël plein de gros mots...

Al Di Meola - Carol Of The Bells (mp3)
Pour un Noël hispanisant...

Canadian Brass - Carol Of The Bells (mp3)
Pour un Noël en fanfare !

Harry Connick Jr - Carol Of The Bells (mp3)
Pour un Noël cosy-jazzy...

Dan Crary - Carol Of The Bells (mp3)
Pour un Noël dans le Grand Canyon...

Leonard Bernstein - Carol Of The Bells (mp3)
Pour un Noël symphonique et grandiose...

Metallica & Trans Siberian Orchestra - Carol Of The Bells (mp3)
Pour un Noël chevelu et électrique !

Rockapella - Carol Of The Bells (mp3)
Pour la version que je connaissais initialement...


Joyeux Noël, soyez gâtés !

lundi 18 décembre 2006

De la fatigue dans l'air


The Beatles - The Beatles (white album)


The Who - Who's Next


Andrew Bird - The Mysterious Production Of Eggs


The Strokes - First Impressions Of Earth


Ratatat - Classics

Cela aura été difficile ce soir...
Auriez vous déjà entamé les chocolats de noël au Kirsch ?

Enfin, François en forme ce soir, a immédiatement trouvé The Strokes.
Vient ensuite le cas Andrew Bird... même si on le connait sous le nom de Andrew Bird's Bowl Of Fire, j'ai accordé le point à Jladisco, vu que je n'avais pas ce nom, car je suis totalement inculte !
François revient alors à la charge, proposant The Who, et gagnant ainsi son second point...

Mais là, vous avez séché...

Alors après indice, François frappe encore avec The Beatles tellement souvent appelé l'album blanc que je ne l'appelle pas The Beatles - The Beatles !

Mais le cinquième restait introuvé.

C'est alors qu'Orouni surgit hors de la nuit, court vers l'aventure au galop, et trouve enfin Ratatat !

Voici donc le résumé :
François : 3 points
Jladisco : 1 point
Orouni : 1 point

Sur ce je vous laisse retourner à vos confiseries !


Ratatat - Tropicana

A travers mon kaléïdoscope #7

Voilà, ce sera le dernier de l'année, tout le monde partant en congé pour les fêtes (oui oui, j'ai fait un sondage!).
Cinq pochettes d'album à découvrir, nom de l'artiste et nom de l'album.
Si vous venez de chez Mariaque et que le cinéma c'est décidément pas votre truc, vous pouvez encore tenter votre chance ici !






samedi 16 décembre 2006

Des Sélénites


Patrick Watson est un drôle de bonhomme. C'est un canadien né dans le désert californien, il était donc prédestiné aux paradoxes. Son groupe et lui font une musique aux influences très vastes : jazz, classique, ska, pop, éléctro... On retrouve Satie dans leur piano, Jeff Buckley dans la voix, et parfois du Pink Floyd dans les envolées lyriques.
Sur scène, Patrick Watson ressemble un peu à un clochard autiste... mais quand il se met à chanter, le temps semble s'arrêter, ce drôle de bonhomme est touché par la grâce.



Close To Paradise est le troisième album de Patrick Watson, le second avec sa formation actuelle.
Vous pouvez aller faire un petit tour du coté de son magnifique site, ou son myspace pour écouter ses morceaux, et vous envoler sur la lune.


Step Into A Dream - Waterproof9 (2002)


Mary - Just Another Ordinary Day (2003)


Sleeping Beauty - Close To Paradise (2006)
Un nouvel épisode du kaléïdoscope est prévu pour lundi 18 décembre à 21h00.
Tout le monde dans les starting-blocks !

mercredi 13 décembre 2006

Des contrées lointaines


Voilà un évènement que j'attendais avec impatience. Orouni vient de sortir son premier album, A Matter Of Scale, et hier soir j'ai eu mon exemplaire. L'objet est beau. La pochette créee par Damien, représente une île perdue au milieu d'un océan, avec ses plages et ses montagnes, sa forêt, ces récifs et ses monstres. Et si l'on se recule, on aperçoit le visage d'Orouni se dessiner... Tout n'est qu'une question d'échelle.

Alors on met le disque dans la platine et on se lance dans le voyage sur l'île d'Orouni. D'emblée le périple s'annonce heureux et plein d'espoir pour l'avenir, avec Kiss The Flower. Mais le paysage ne tarde pas à s'assombrir, le voyage ne sera pas de tout repos. Et l'album donne constament cette sensation de reliefs, de variations, d'accidents, puis de plages de repos ou de moments joyeux. Le paysage évolue sous nos yeux (oreilles) : des chevaux galopent à nos cotés, puis des carillons nous annoncent l'arrivée à la civilisation. Enfin, Don't Be Attached, nous rappelle qu'il est temps de rentrer.

J'ai mis un peu de temps à trouver cet album homogène, peut-être parce que je connaissais déjà certains morceaux, qui pour moi ressortaient naturellement du lot. Et, petit à petit, je me suis familiarisée avec l'ensemble. Le style d'Orouni est bien là, avec sa guitare sèche quasiment omniprésente et sa voix fluette. Mais il ajoute aussi quelques instruments et quelques bruitages. Il s'essaye aussi à la guitare électrique avec The Girl Is In Love, pourtant un peu moins réussie -une impression de "flou" peut-être. Mais j'oublie bien vite ce petit bémol avec Bee Flat.
A Matter Of Scale s'écoute comme on lirait un journal de bord : Orouni nous conte son voyage intime, avec ses moments de rires, de nostalgie et de tristesse...


I Wanna Have Money


Bee Flat

Vous pouvez (vous devez !) vous procurer son album via Myspace où d'autres morceaux -dont le magnifique Snowfall With A Sock- sont en écoute. Vous pouvez aussi aller sur son site -sur lequel vous pourrez visiter son île.

EDIT : Son album est à présent, aussi en vente à Ground Zero, au 12 rue Crussol dans le 11è à Paris.

Il sera en concert le 11 janvier prochain au café le Rendez-Vous Des Amis dans le 18è à Paris, avec MiLK & Fruit Juice en première partie.

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Orouni a aussi un projet parallèle, The Limes, un groupe réunissant des artistes de Paris jusqu'aux Etats Unis : Toy Fight, Mina Tindle, Henry Sparrow et John Hale.

mardi 12 décembre 2006

Du cinéma


Nolwenn Lemesle est une jeune réalisatrice et scénariste.
En 2005 elle a tourné son deuxième court-métrage Poids Plume, avec dans les rôles principaux Tessa Scszeciniarz et Marie Bunel.
Ce film raconte la vie de Léa, 16 ans, qui connaît la faim de l’amour d’un père qui les a quitté, elle et sa mère. Elle met toute sa rage dans la danse, espérant entrer un jour à l’Opéra. Mais Léa croit porter le poids du monde et ne s’alimente plus...

Ce court métrage sensible et subtil sera projeté jeudi prochain à 20 h, Salle Jean Dame du Centre sportif Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan à Paris dans le 2ème arrondissement.
L'entrée est libre, alors profitez-en. Il sera projeté dans un programme du Grec, parmis d'autres courts-métrages. Tous les renseignement sont ici.

vendredi 8 décembre 2006

Du choix des bons ingrédients



Pour faire un Benjamin Fincher il vous faut d'abord trois musiciens lyonnais, ayant pris de la bouteille dans des caves à température constante.
Mélangez délicatement le folk à la pop à l'aide d'une cuiller en bois.
Incoporez alors des voix douces que vous aurez préalablement sorties du frigo, pour que les harmonies soient plus belles.

Laissez reposer.

Une fois que la pâte a pris du volume, soupoudrez alors légèrement de claviers, xylophones...
Ajoutez à votre guise quelques percussions.
N'oubliez pas les cordes, ingrédient discret, certes, mais indispensable à le tenue de l'ensemble.
Mettez au four, thermostat 5 pendant trois heures (le feu ne doit pas être trop vif, pour ne pas dessecher).

Une fois la cuisson terminée, le parfum répandu dans toute la maison, dégustez avant que cela ne soit froid, accompagné d'une boisson fraîche ou (suivant la saison) chaude -mais non sucrée.

Vous noterez, que ce gâteau très fin peut parfois ressembler à l'Elliott Smith (avec une pâte plus légère) ou l'Andrew Bird. Mais vos papilles gustatives ne s'y tromperont pas : le Benjamin Fincher a une saveur inégalable.

Il est actuellement en compétition avec deux autres patisseries sur Puredemo. Courez voter pour lui, s'il gagne, une dégustation est prevue sur la radio RCA en Belgique dès lundi prochain.



Bathed In Moonlight


Beatnik

Vous pouvez aussi aller savourer deux autres morceaux sur leur Myspace.
Et sachez que leur EP Sea Songs est désormais disponible.

Bon Appétit !

jeudi 7 décembre 2006

Des pour-parler

Blur - Parklife

John Lennon - Imagine

Elliott Smith - XO


Les Rita Mitsouko - Marc Et Robert


The Zombies - Odessey and Oracle

Ce soir encore la bataille aura été serrée !

Dès 21:00, Distance a trouvé Blur, immédiatement suivit de François, Leibniz et Kadi, qui à plusieurs reprises aura manqué de chance ce soir (Si on lançait un Kadithon pour lui offrir un modem digne de ce nom ?). François -à l'heure cette fois-ci- trouve ensuite The Zombies et Lennon, et il n'est que 21:01 !

A 21:02 Coolbeans râle.

A 21:04 Kadi panique.

A 21:05 Coolbeans râle encore.

A 21:06 Jladisco est dépité.

A 21:07 tout le monde semble caler sur les 3 et 4.

A 21:09 Coolbeans trouve Les Rita Mitsouko, je lui attribue son tout premier point qu'il refuse à 21:13.

A 21:16 Jladisco, ne pouvant se résoudre à partir voir Jack Bauer sans avoir donné une seule réponse fini par trouver Elliott Smith !

Et Coolbeans ne veut toujours pas de son point ! Pendant quelques minutes il aura été dans les mains de François, qui, fair-play a décliné l'offre. Sentant qu'à ce train là on y était encore demain, j'ai autoritairement et définitivement attribué le point à Coolbeans (dont le prix du fouteur de merde n'est donc pas usurpé!) à 21:30.

Voilà donc le récapitulatif :

Distance : 1 point

François : 2 points

Jladisco : 1 point

Coolbeans : 1 point

Et encore mes excuses à Leibniz pour lui avoir attribué le point des Zombies, à cause d'un S que je croyais présent.

Peut-être qu'un jour je ne ferai plus d'erreur...

A travers mon kaléïdoscope #6






Un petit rappel rapide des règles, pour que mon cafouillage de la dernière fois ne se reproduise pas : Pour chaque pochette, il faut trouver l'artiste et le nom de l'album, sans faute d'orthographe (dans les limites de ce qu'un clavier français peut fournir).

Bon maintenant, bonne chance à tous !

lundi 4 décembre 2006

De la terre


Chris and Thomas sont deux cow-boys élégants. Ce sont des magiciens des instruments à corde : guitares, violoncelle, banjo, mandoline... Ils en font des mélodies folks charmantes que l'on écouterait bien autour du feu au fin fond d'une forêt poussiéreuse de L'Oklahoma (j'aurais tout aussi bien pu dire l'Ohio ou le Nebraska) en faisant griller des chamallows... veillant pour ne pas laisser s'approcher les coyottes qui rôdent... Enfin bref !

Chris and Thomas me font parfois penser à Viarosa -en plus léger- ou à Vetiver -en plus dépouillé.
Leur premier album Land Of Sea est sorti depuis cet été au Royaume Uni, mais est aisément trouvable en import. Vous pouvez d'ailleurs écouter des extraits de tous les morceaux sur leur site.


Take These Thoughts


Land Of Sea

(Ce ne sont que des extraits. Mais ces mêmes morceaux sont en écoute complète sur leur myspace)


Attention : jeudi prochain, le 7 décembre, le kaléïdoscope sera de retour... A 21h !

dimanche 3 décembre 2006

De la chanson à texte


Après avoir lancé un défi à Coolbeans du Bruit qui Pense, celui-ci m'a mise au défi à son tour. Tout ça parce qu'aujourd'hui je manquais un peu d'inspiration pour vous écrire quelque chose. Donc mon défi consistait à faire un post autour d'une chanson qu'il m'a fait écouter. Et évidemment, comme à mon habitude quand j'ai une "commande", je défenestre la question !


Il y a des chansons que l'on aime même si on ne comprend pas vraiment les paroles... Et parfois, heureusement ! Car le fait de ne pas être totalement bilingue m'a souvent évité bien des déceptions. Je chante à tue-tête les morceaux que j'aime... ma langue de prédilection étant le yahourt, le fluent yahourt !
Mais quand on se penche un peu plus près sur ces chansons, un mythe peut s'effondrer, parce qu'on réalise alors que les textes ne sont pas vraiment à la hauteur des sentiments que la musique avait éveillés en nous. Parfois (... souvent), on a droit à des chansons d'amour bouleversantes qui nous disent à peu près " Je t'aimeuuu, Mais tu ne m'aimeuuuus plus, Ah, que je suis tristeuuuu, Yeah !".

Je crois que c'est "très français" de s'attacher particulièrement aux paroles, à leur signification. C'est peut-être aussi pour cette raison que je suis bien plus exigente quand j'écoute une chanson en français... Il faut que les textes me touchent au moins autant que la musique. Alors que dans une autre langue, je me laisse porter par l'ensemble.

Après tout une chanson ce n'est pas qu'une superposition d'éléments avec d'un coté la musique, et de l'autre les paroles. Et donc, en fin de compte n'est-ce pas un avantage de ne pas avoir d'emblée accès à un signifiant qui brouillerait l'homogénéité de l'ensemble ? Libre à nous, par la suite d'aller chercher plus loin.

Voici donc une petite selection de chansons dont les textes sont parfois... déconcertants !


Nick Garrie - Can I Stay With You (la chanson-défi de Coolbeans)
"Loving you is easy
Watching you is nice
But everything I seem to do is wrong"


Queens Of The Stone Age - I Wanna Make It Wit Chu
"Sometimes the same is different
But mostly it's the same"


Adam & The Ants - Young Parisians
"Young parisians are so french
They're always Paul Dubois"


The Beatles - With a Little Help From My Friends
"What do you see when you turn out the light
I can't tell you but I know it's mine"

Ok, je n'ai aucun sens de la poésie !

vendredi 1 décembre 2006

Du cowboy en colère


Scott H. Biram semble être un texan pur beurre. Aggrippé à sa guitare et sa casquette, il chante dans un vieux micro (à charbon?).

Ses influences vont de la country au punk en passant par le blues -et j'en oublie . Il râle, il crie et tape du pied. C'est un vrai énervé et ses changements de voix me surprennent à chaque instant.

Mais l'info principale du jour c'est qu'il sera en concert le 6 décembre prochain à 20h30 au Café Littéraire de La Maroquinerie à Paris... et c'est GRATUIT !
Aucune excuse, donc, pour manquer ca !


Blood Sweat And Murder (n'écoutez plus cette version d'outre-tombe!)


Whiskey


No Way

D'autres morceaux à écouter sur son Myspace.

Merci à Perrine pour l'info!

jeudi 30 novembre 2006

De la communication

Clikclak est un court métrage d'animation réalisé en 2005 par trois élèves de l'école Supinfocom Arles, Aurélie Frechinos, Victor-Emmanuel Moulin et Thomas Wagner.
Une idée de départ toute simple : chaque son, chaque bruit est en fait un langage élaboré pour deux petits robots, un aux yeux bleux, l'autre aux yeux verts. Quand ils font la connaissance d'un petit garçon, ils vont lui apprendre à communiquer.
Un décor minimaliste, des robots presques plus expressifs que le petit être humain, des jongleries de mots réjouissantes et un travail du son très précis, le tout assaisoné d'une bonne dose d'humour... en voilà un bon film !



Pour le visionner en plus grand et avec une meilleure résolution, c'est ici.

mercredi 29 novembre 2006

De jolis souvenirs

Le 12 novembre dernier...
... Nous y étions !



Pour la review du concert allez jeter un oeil chez Bopper en larmes !

lundi 27 novembre 2006

De la reprise ou du raccomodage ?


Je ne pouvais pas ne pas en parler. Et pourtant, d'emblée, cet album ne m'interressait pas. Love des Beatles : une énième ressucée de leur répertoire ? Un plan marketing bien rodé ? George Martin (à l'origine de ce projet) s'ennuyait-il, ou avait-il des fins de mois difficiles ? Et puis finalement on m'a conseillé de l'écouter, et devant l'insistance de ma famille, j'ai cédé (que je suis influençable !).
Je l'ai écouté. En boucle. Toute la journée. Et j'ai d'abord été heureusement surprise.

Passée la première impression où l'on croit entendre deux chansons superposées (l'une dans l'oreille gauche, l'autre dans l'oreille droite), on finit par trouver ses marques.
Tous les ingrédients de la légende sont là : beaucoup de chansons, connues et moins connues, mélangées les unes aux autres sans soucis de chronologie, des cris de fans en furie, et même une chanson passée à l'envers (mais dans laquelle je n'ai pas entendu "Paul is dead"), Gnik Nus. A priori des idées assez plaisantes. Il y a même de belles réussites comme Being For The Benefit Of Mr. Kite / I Want You (She's So Heavy) / Helter Skelter, ou Lady Madonna (se terminant sur Hey Bulldog) dont les enchaînements sont très réussis.
Mais les orchestrations rajoutant de la réverbération dans les voix et mettant en avant les cordes sont parfois un peu lourdes (incorrigible George Martin !). Et surtout, sur vingt-six titres, on a un peu l'impression de tourner en rond... ou plutôt d'un immense zapping -quoique savament organisé, il faut bien l'admettre- à travers la discographie des Beatles.
Alors, j'ai pris un certain plaisir à écouter ce disque, certes, mais surtout parce que ces morceaux, je les aimais déjà, originaux, dans leurs albums.

Me voilà donc avec un avis mi-figue mi-raisin, face à un disque honorable, mais qui me donne surtout envie de crier :

LES BEATLES N'EXISTENT PLUS !


Gnik Nus


Being For The Benefit Of Mr. Kite / I Want You (She's So Heavy) / Helter Skelter

dimanche 26 novembre 2006

Des matinées ensoleillées #13


J'aime bien quand le matin, c'est un rayon de soleil qui me réveille. Cela ne peut être que de bon augure pour le reste de la journée.
Alors je me lève, doucement, il ne faut surtout pas se brusquer, pour me préparer un café, à déguster la tête dans ce chaleureux rayon de soleil. Et je me rendors un peu...

Bon, ça suffit la molesse, il est 13h30 et je n'ai encore rien fait de ma journée !

Pour me réveiller vraiment, à part un second café, rien de mieux que Kay Kay And His Weathered Underground. Déjà, ça délie la machoire de prononcer ce nom. Et ensuite ces trois bonhommes ont l'art de me faire danser d'une manière irrépressible !
En voyant la photo vous aurez vite compris quelle est la référence ultime de ces américains. Oui, encore eux, mais non, je ne tourne pas (totalement) en rond. Car Kay Kay And His Weathered Underground se détache aisément de ces pères si vite encombrants pour trouver leur propre style, utilisant des trompettes à sourdine un peu jazzy, ou des parties de basse très 70's.
Leur seule réalisation jusqu'à présent est une cassette ! On a échappé de peu au 78 tours à mon avis... Mais vu que seuls les habitants des Etats Unis d'Amérique peuvent se la procurer, on peut se consoler en allant écouter quelques morceaux sur leur myspace. Comme quoi, ils ne sont pas complètement hors du temps !


Hey Momma


Bowie 4 (demo)

Un second café ? Pour quoi faire ?

samedi 25 novembre 2006

Du petit truc en plus


Ce qui est bien avec The Divine Comedy, c'est qu'autour des albums gravitent toujours des "singles", des "maxis", des "ce que vous voulez dans lesquels on trouve trois à quatre chansons inédites".
Et parce que Neil Hannon est généreux (non, non, je ne suis pas subjective), ces chansons sont de vraies merveilles. Il ne s'agit pas que de simples démos de morceaux que nous connaissons déjà sur l'album.

Neil s'amuse parfois, il fait des reprises (Talk Talk, Jacques Brel, David Bowie, Queens Of The Stone Age, Leonard Cohen, The Beatles, Kraftwerk...), ou nous propose des ovnis qui, apparemment n'auraient pas leur place dans l'album, mais sont néanmoins aboutis et très interressants. Il expérimente aussi, des instrumentaux, ou des styles qui ne sont à priori pas le sien : punk, cabaret, electro, classique ou grand n'importe quoi...! Il en profite aussi pour travailler avec d'autres artistes : Yann Tiersen, Ute Lemper, Tom Jones, Michael Nyman, Valerie Lemercier (si si !)...
Alors, parfois, il arrive qu'il tombe à coté, mais il reste que ces petits CD, ces singles semblent être des espaces de liberté passionnants pour lui... et pour nous !


Births Deaths And Marriages - 2006 - Diva Lady (CD2)


Anthem For Bored Youth - 2004 - Absent Friend Companion - Avec Yann Tiersen


I Am - 1999 - Gin Soaked Boy (CD 1) - Les paroles sont tirées du livre de Brian Eno A Year (With Swollen Appendices)


Knowing The Ropes - 1998 - The Certainty Of Chance - Avec Michael Nyman


London Irish - 1998 - Generation Sex


Life's What You Make It - 1994 - Promenade Companion - Reprise de Talk Talk


Untitled Melody - 1993 - Indulgence n°1

mercredi 22 novembre 2006

Breaking News !


Des gens bizarres


Everthus The Deadbeats est un "freak-pop quintet". Ce n'est pas moi, c'est eux qui le disent !
Ils sont cinq et sont américains, c'est sûr. Pour le reste je ne pourrais dire qu'une chose : ils sont complètement fous ! Leur musique touche à tout part dans TOUTES les directions, aucune chanson ne ressemble à une autre, et leur donner un style m'est totalement impossible.

Je me demande s'ils ne se sont pas échappés un cirque voilà des années, en éternelle cavale pour ne pas se faire reprendre. Et dans leur errance incessante ils auront pioché leurs influences aussi riches que diverses.
Courez sur leur myspace pour entendre quelques morceaux.


Trevor Dust The Bedsheets


Some Terry's

Et pour financer leur cavale vous pouver aller là.

mardi 21 novembre 2006

Du verdict

Gomez - How We Operate


Pink Floyd - Animals


Kula Shaker - Peasants Pigs and Astronauts


Primus - Pork Soda


Sigur Ros - Takk

Pffiou !
Ca aura été le déluge de commentaires ce soir !
Erwan aura ouvert le bal en trouvant Sigur Ros à 21h10 (dans la vraie vie, il était 21h01, mais je vais me fier au décalage horaire de Blogland).
21h12 : Coolbeans croyant ne pouvoir trouver aucune pochette a un sursaut pour Gomez et à 21h15 le titre de l'album lui reviendra.
Pendant ce temps là, Leibniz fait chauffer ses neurones et dégotte Kula Shaker à 21h14.
Au même moment (à quelques secondes près) Distance fait son apparition, discret, l'air de rien et annonce Pork Soda de Primus.
Jladisco, trois secondes plus tard tente timidement un petit Pink Floyd...

A 21h15 le couperet tombe, tout a été trouvé.

Un petit détail tout de même, Camarade cagoule a d'emblée trouvé le nom de Sigur Ros, sans le titre, mais comme c'est un nouveau venu et qu'il ne connaissait pas les règles très très très strictes de ce jeu, et parce que c'est moi qui commande, je lui attribue 1/2 point... Mais que ça ne se reproduise plus !

Le récapitulatif :
Erwan : 1
Coolbeans : 1 euh, non, 0 finalement
Leibniz : 1
Distance : 2
Jladisco : 1
Camarade Cagoule : 1/2

Prix de la présence féminine : Kadi
Prix des habituels retardataires : François et Scleem
Prix du fouteur de merde : Coolbeans
Prix du grand absent : Orouni, Zb
sans parler de Bataille et Fontaine, mais eux... ils nous snobent maintenant qu'ils sont repartis faire de la télé !

EDIT de 23h40 : Suite à une réclamation légitime de Distance, il s'avère que Coolbeans avait fait une faute d'orthographe dans le titre "How We Operate" de Gomez, titre que Distance a trouvé une toute petite minute plus tard. Le point lui revient donc !

Pour en revenir à cette "pochette affreuse avec une tête de veau transgénique" [Leibniz], je vous mets en ligne ce soir deux morceaux de cet album de Primus qui gagne à être plus connu !


Welcome To This World


My Name Is Mud

A travers mon kaléïdoscope #5

Le Kaléïdoscope tourne à plein régime ces temps-ci...
Voici donc les cinq pochettes d'album à retrouver, et mon admiration éternelle à gagner !





lundi 20 novembre 2006

De la verdure


Dans la série "Myspace est formidable", je vous présente The New Green.

Un groupe pop américain aux influences "beatlesiennes" totalement assumées, dixit Steven (multi-instrumentiste et chanteur du groupe).
Leurs chansons douces et sucrées sont aussi fraîches et pimpantes, mais je pense que les paroles de celles-ci ne sont pas aussi roses qu'il n'y parait.

Steven compte venir visiter la France l'année prochaine. Il en profitera pour donner quelques concerts acoustiques.
A mon avis, il ne faudra pas manquer ça !


Mature Alcoholic


Bone White Skin Tight

D'autres morceaux en écoute sur leur Myspace

samedi 18 novembre 2006

Du papier peint


Entre le jeu de mon kaléïdoscope et la déco de ma salle de bain à refaire, vous allez me dire sans doute que je suis une obsédée du papier peint.
Que nenni ! Ou alors je ne suis pas la seule !

Regardez un peu les photos de nos musiciens préférés...
Vous voulez être un groupe branchouille, trouvez le pire papier peint qui soit (plutôt début XXème siècle avec de grosses fleurs si possible), habillez vous d'un costume cravate, et surtout ne souriez pas. Voilà vous êtes fin prêt pour "l'indie-way-of-life" ! Cela vous donnera une touche à la fois classieuse, rétro et décalée. Et finalement je le trouve très chouette ce look moi, mouton de Panurge que je suis !
Le problème, c'est que vu que tout le monde s'y met, pour le décalé, ce n'est plus vraiment ça...

Alors maintenant si vous voulez vous démarquer, osez les costumes Miami Vice (couleurs pétantes, épaulettes surdimentionnées et, détail important, manches relevées), ou les vestes badgées de Pacmans et autres "touche pas à mon pote".

Mais si vous voulez vraiment faire avant-garde, ce sont les années 90 qu'il faut viser : les sweet-shirts trop larges, le look grunge (jean's troué à force de frotter des cailloux dessus, et cheveux gras) et la boucle de ceinture en forme de fleur...
Mélange explosif.

Hum, nous ne sommes peut-être pas encore prêts pour ça.



Birdmonster - All The Holes In The Walls


The Apples In Stereo - The Significance Of A Floral Print

Et pour des idées de nouveaux motifs muraux, rendez-vous mardi prochain 21 heures pour un épisode d' A travers Mon Kaléïdoscope.