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vendredi 27 juillet 2007

Le jour où l'on casse la barraque


Un peu de rock qui déménage.
Il ne faut pas se fier à la photo, The Willowz ne sont pas une bande de babas cools tout droit sortis du summer of love...
Ces quatre californiens, trois garçons et une fille, composent un rock solide, rageur et qui tape fort.

Dès le premier morceau de leur album Chautauqua, le ton est donné : avec Beware, on démarre sur les chapeaux de roue, pour un road movie à tombeau ouvert.

Avec leur guitare hurlante et la voix grinçante de Richie James Follin (ou inversement), The Willowz me font parfois penser à Wolfmother ou The White Stripes, en moins lassant que ces derniers. Car eux, savent surprendre, casser le rythme de leur course effrénée pour nous jouer plus légèrement Jubilee ou Once And A While.
C'est pour évidemment repartir de plus belle. Leur musique semble ouvertement inspirée du rock et du folk des seventies, de The Sweet à America en passant par Uriah Heep...
Cela faisait d'ailleurs bien longtemps que je n'avais pas entendu de solo de guitare sans trouver cela trop daté voire totalement ringard !

Et l'album se termine en point d'orgue par Lonesome Gods, où piano, cuivres et choeurs s'en donnent à coeur joie...
Rock n' Roll, Yeah !


Once And A While


Lonesome Gods

Le clip de Take A Look Around


D'autres titres en écoute sur leur Myspace

2 commentaires:

Erwan a dit…

Je les ai découvert avec Unveil, compil des premiers albums et des titres présent sur les BOs de Gondry, et c'est vrai que c'est sympa, ça dépote grave!

Maridelf a dit…

je vois que la crise de flemmardise est passée :)