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samedi 19 août 2006

De l'homme qui ne rit jamais

Parce que Buster Keaton est le plus grand.

Parce qu'il est le plus drôle et le plus triste à la fois.

Parce qu'il a fini sa vie dans l'indifférence la plus totale.

Parce qu'il est d'une beauté qui me trouble toujours autant.

Parce qu'il m'émeut profondément.

Initié dès son plus jeune âge au spectacle comique en partageant la vie itinérante de ses parents comédiens, Buster Keaton parvient à s'imposer en solo en 1917.
Sa gestuelle, son univers imaginaire le distingue des autres. Fatty, autre comique, l'engage à ses côtés. Après avoir été mobilisé en juin 1918, Keaton s'impose avec ses courts métrages. En 1920, il joue dans Ce Crétin de Malec qui le propulse au même rang de star que Charlie Chaplin. En 1928, il joue entre autres dans Cadet D'eau Douce et réalise Le Mécano de la General. Après Le Cameraman et Le Figurant, ses deux films indépendants, la MGM 'l'achète', le formate et brise sa carrière.
Il enchaîne alors une série de rôles accessoires qui n'ont plus rien à voir avec son talent justifié. Excepté son apparition dans Sunset Boulevard et Limelight (dans lequel Chaplin coupera certaines de ses scènes... de peur qu'on lui vole la vedette ?), il disparaît du devant des la scène dans les années 1940, le temps et l'alcool l'ont usé.
Il publie son autobiographie en 1960 et meurt en 1966.




Monsieur Buster Keaton, vous êtes mon héros.

Voici un extrait du film Sherlock Jr, illustré par Sexy Boy de Air, le mélange est étonnant, mais finalement assez réussi !



1 commentaire:

Anonyme a dit…

He's the best!