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samedi 26 mai 2007

Le jour inoubliable


L'orage nous est tombé dessus sans prévenir.
Un orage comme on n'en voit jamais vraiment : des milliers de pommeaux de douche se sont donnés rendez-vous, robinet grand ouvert. En dix secondes à peine nous nous sommes retrouvés trempés, dégoulinants et gelés.
Quand les premiers coups de tonnerre ont retenti, les portes du Bataclan se sont ouvertes...
En moins d'une minute, les trente mètres de queue se sont engouffrés à l'intérieur.
Il est 18h. Tôt pour un concert. A l'intérieur le programme de la soirée est affiché : Of Montreal ne passera qu'à 22h... La soirée va être longue d'ici là.

Avec plus d'une heure de retard, Axe Riverboy arrive sur scène. Je ne m'étendrai pas sur leur cas... une pop prétentieuse et déjà entendue mille fois ailleurs... bon.
Arrive ensuite Syd Matters, qui, une fois que plus m'a déçue : à part un ou deux morceaux réussis et envoûtants, la majeure partie du set était monochrome, un peu molle et brouillonne. La salle était pourtant emballée. Moi moins.
A mon grand étonnement une partie de la salle n'était là que pour voir ces derniers. Car avant qu'Of Montreal n'arrive sur scène, cela s'est visiblement vidé.

Ils sont enfin apparus.
Tous dans des costumes improbables : le bassiste coiffé d'une chapka, le guitariste déguisé en ange rose (... au reveil, un lendemain de cuite), une "poupée rondouilette" en minijupe à plumes... Et Kevin Barnes, bouteille de champagne à la main, est entré en dandy fluo.
La salle s'est soudainement électrisée dès les premières notes de Heimdalsgate Like A Promethean Curse, et Kevin Barnes s'est mis à sautiller dans tous les sens.
Dans le fond de la scène, un écran diffuse des motifs psychédéliques animés qui rappellent la pochette de l'album Hissing Fauna, Are You The Destroyer?.
La folie s'installe sur la scène où tout le monde joue un rôle. On n'a pas assez de deux yeux pour tout voir.
Kevin Barnes sort de scène quelques instants pour revenir vêtu d'un petit short bleu et d'un t-shirt assortis, du meilleur effet... quelques pompes, quelques mots doux (et un roulage le pelle) aux spectateurs du premier rang, quelques tortillements, puis il grimpe sur un escabeau, revêt une combinaison dorée (une robe?) tombant jusqu'au sol. Mesurant maintenant trois mètres, il nous offre un Gronlandic Edit délirant et stupéfiant de maîtrise.
The Past Is A Grotesque Animal est un moment qui restera dans les mémoires. Ce morceaux de plus de 17 minutes sur l'album (hier soir je n'ai pas compté, mais je soupçonne qu'elles aient été dépassées), est arrivé sans crier gare : le nuage de musique est monté petit à petit... pour nous entrainer inéluctablement vers une transe collective.
Je ne m'en remets pas.

Le concert aura duré une heure. C'est assez court, surtout après une si longue attente. Et malgré notre insistance, il n'y aura même pas de rappel (... seul véritable bémol de ce concert).
Hier soir j'ai vraiment eu la sensation de vivre quelque chose de particulier. L'orage n'a pas eu lieu qu'à l'extérieur. Je suis ressortie de là, azimutée, avec autant de paillettes dans les yeux que Kevin Barnes qui m'a vraiment rappelé le Bowie des Spiders From Mars (pardon Azamleag, je n'ai pas résisté à la comparaison) : je me suis même attendue un instant à ce qu'il se jette sur la guitare de l'ange rose pour en jouer avec les dents !
Non, non, il n'est pas Bowie. Kevin Barnes est un électron libre entouré de quatre autres particules aléatoires. Le résultat ne peut être qu'atomique ! (hum)


Of Montreal - Heimdalsgate Like A Promethean Curse


Of Montreal - The Past Is A Grostesque Aminal

D'autres morceaux sur leur MySpace.
Et plein de photos du concert ici.

EDIT
La version rennaise d'Erwan avec plein d'autres photos par là.

mercredi 23 mai 2007

Petit Bonheur du jour #11


Everybody gonna dance tonight
Everybody gonna feel alright
Everybody gonna dance around tonight

Everybody gonna dance around
Everybody gonna hit the ground
Everybody gonna dance around tonight

(Chorus)
Well you can come on to my place if you want to
You can do anything you want to do

Everybody gonna dance tonight
Everybody gonna feel alright
Everybody gonna dance around tonight

(Whistling)

Well you can come on to my place if you want to
You can do anything you want to do

Everybody gonna stamp their feet
Everybody's gonna feel the beat
Everybody wanna dance around tonight

(Bridge)

Everybody's gonna dance tonight
Everybody gonna feel alright
Everybody gonna dance around tonight

Everybody gonna jump and shout
Everybody gonna sing it out
Everybody gonna dance around tonight

Well you can come on to my place if you want to
You can do anything you want to do

Everybody gonna dance tonight
Everybody gonna feel alright
Everybody gonna dance around tonight
Everybody gonna dance around tonight
Everybody's gonna feel alright tonight


Paul McCartney - Dance Tonight - Réalisé par Michel Gondry

Le jour où j'ai vaincu mes peurs


A l'époque, j'avais cinq ans. J'étais sage (à la maison en tout cas). Je jouais aux légos et à cache-cache avec mes copains. Et j'allais me coucher tous les soir à 20h précises, après la diffusion d'Il Etait Une Fois L'Homme -avec son grandiose générique de Bach- et quelques publicités qui me permettaient de grapiller quelques minutes de plus sur mon sommeil.
Mais après ce soir là de 1982, ma vie ne fut plus jamais la même.

Novembre, les jours commençaient à baisser et le froid se faisait vraiment sentir.
20h10, cela devait être un jour de fête -ou de laxisme parental-, je n'étais pas encore au lit. Mes parents et moi regardions la télévision noir et blanc tout neuve. Le jeune présentateur du journal que l'on n'appelait pas encore PPD nous annonça la grande nouvelle : Michael Jackson, le Roi de la Pop venait de sortir le 45 Tours issu de son prochain album : Thriller. Et c'est joyeusement qu'il ajouta que nous allions pouvoir bénéficier des premières images du clip.

Je ne comprenais rien, tout le monde parlait anglais, et les sous-titres je ne savais pas encore les lire. Je me suis donc concentrée sur la musique et les images.
J'ai vu des monstres sortir de leur tombe, des jeunes filles se faire attaquer, un héros devenir méchants, des yeux devenir jaunes...


Michael Jackson - Thriller - réalisé par John Landis

Mes parents avaient beau être à coté de moi, j'étais totalement tétanisée.
Mais le pire allait venir. Il allait falloir que j'aille me coucher.
Toute seule dans ma chambre.
Cette chambre si jolie le jour, mais pleine d'ombres inquiétantes la nuit.
Cette chambre où l'on entendait le vent siffler par la fenêtre en ce glacial moi sde novembre.
Cette chambre qui était au rez-de-cahussée alors que mes parents sont au premier étage...
Cette chambre qui avait une porte donnant directement sur le jardin et par laquelle n'importe quel zombie aurait pu entrer !

J'ai bien du finir par aller me coucher, et m'endormir. Sûrement.
Mais j'ai mis des années à revoir ce clip. Et encore plus d'années à regarder un film d'horreur sans craindre d'avoir peur -oui je suis compliquée quand je m'y mets.

Et ce matin, j'ai entendu la reprise de Petra Haden qui m'a franchement amusée par son coté à la fois angélique et narquois...


Petra Haden - Thriller

Alors j'ai réécouté la version originale, revu le clip et aujourd'hui, je n'ai même plus peur. Je suis une grande fille !

lundi 21 mai 2007

Le jour où je mets les doigts dans la prise


Je suis un peu comme le lapin blanc d'Alice Au Pays Des Merveilles en ce moment. Je n'ai pas le temps !
Je n'ai pas le temps de rédiger de longs posts documentés, mais j'ai toujours celui de découvrir de nouvelles choses. Je ne sais pas comment cela est possible. Je n'ai même pas un cerveau vraiment féminin qui me donnerait la faculté de faire plusieurs choses à la fois.

Peu importe le comment, voici un groupe dont je voulais vous parler depuis un petit moment.
Electric Factory est un collectif electro-pop composé de trois membres : un auteur, un compositeur arrangeur et un réalisateur ingénieur du son. Ce sont donc des bidouilleurs qui semblent expérimenter dans tous les sens. Leur façon même d'élaborer leurs morceaux est assez atypique. Ils composent, écrivent puis seulement après partent en quête d'instrumentistes et de chanteurs.

L'un des membres d'Electric Factory le dit lui-même, le terme "d'electro pop" est suffisemment large pour leur permettre de ne pas s'enfermer dans un style unique.
Et en effet, ils sont de réels touche-à-tout. Il s'amusent à passer d'un morceau un peu 60's (You Could Be A Boy) à un autre instrumental technologique et aérien (Labyrinthe, en écoute sur leur page myspace). Alors parfois, c'est un peu trop chargé en effets en tout genre, mais néanmoins ils restent à suivre, ne serait-ce que parce qu'ils s'amusent avec talent.


You Could Be A Boy


Wings To Fly

Je n'ai pas le temps mais je l'ai pris quand-même. Comme quoi...

samedi 19 mai 2007

Petit bonheur du jour #10

... Parce que je manque vraiment de temps, mais qu'il faut que vous écoutiez ça.

We walked the aisles aimlessly
With our kills painlessly
And we go all the night without love
In the darkened lonely corners
Where we place our drive-thru orders
And we go all the night without love
Without love

"Touch me" the graphic reads
On the magnetic athletic insole
She lets it go all its life without love
And can you imagine going to
“Got milk? dot com”
Do you go all the night without love
Without love

Well I once caused your cells to shimmer
And you once caused my cells to shimmer
Now we go all the night without love
Without love


Elvis Perkins - All The Night Without Love

Elvis Perkins sera le 30 mai prochain en concert à La Boule Noire à Paris.

mercredi 16 mai 2007

Petit bonheur du jour #9


Through the yard
Through the yard of blonde girls
Through the river and the sea
Gold sharks glittering
A tree of white
Breaks the earth
The streets where Lola played

Very sexy, very sexy, okay, okay

Fear, we may come
So run, run, run, run, run, run, run.

It’s in your heart
It’s in your art, your beauty
Even in this world of lies
There’s purity
You’ve got innocence
In your eyes
Even in this world of lies

You’re still hopeful
Very sexy, okay, okay

Fear, we may come
So run, run, run, run, run, run, run

Through the yard
Through the yard of blonde girls
Through the river and the sea
Gold sharks glittering
A tree of white
Breaks the earth
The streets where Lola played

Very sexy, very sexy, okay, okay

Fear, we may come
So run, run, run, run, run, run, run.


Micah P. Hinson - Yard Of Blonde Girls
Reprise de Jeff Buckley

mardi 15 mai 2007

Le jour où je rallume la télévision


Une fois n'est pas coutume, je vais aujourd'hui parler télévision, et plus précisément série télé.
Life On Mars ? est une chanson de David Bowie.
Life On Mars maintenant, c'est aussi une série télé ; Et une série anglaise extraordinaire !
Le résumé : Sam Tyler (John Simm) est un flic de Manchester d'aujourd'hui. Un peu auto-suffisant il travaille sur une affaire difficile de tueur en série. Mais un accident de voiture va le projeter dans le Manchester de 1973 ! Evidemment Sam ne comprend pas ce qui lui arrive : est-il dans le coma, en train de rêver ? Est-il réellement dans le passé ? Est-il fou ?


Electric Light Orchestra - 10538 Overture

Toujours est-il que là où il est, un job d'inspecteur l'attend au poste de police. Il y fait la connaissance -entre autres- de Gene (Philip Glenister), son supérieur alcoolique aux méthodes musclées, et Annie (Liz White) sa gentille collègue cantonnée à des tâches uniquement "féminines".
Sam va devoir s'adapter à ce nouvel environnement où pattes d'eph et chemises aux cols "pelle à tarte" sont de rigueur, où tous les lieux publics sont enfumés et où il faut attendre 15 jours pour avoir les résultats d'une autopsie.
Parce qu'il s'agit avant tout d'une série policière, certes, teintée de fantastique, quand Sam croit entendre ses proches lui parler (sur son lit d'hôpital, dans le coma), mais où l'intrigue générale ne parasite pas l'intrigue propre de chaque épisode.


The Sweet - Blockbuster

Mais il n'y a pas que ça ! Costumes et décors hyperréalistes -inspirés du film Seven- nous plonge immédiatement dans l'ambiance.
Le casting est lui aussi très impressionnant : John Simm joue un Sam Tyler tourmenté mais lucide très touchant. Et les comédiens incarnant les personnages des années 70 sont criants de vérité. Ils sont tout droit sortis de 1973 !
Les dialogues en VO sont jubilatoires et... so british. Même la VF n'est pas si mal (pour une fois).


Hawkwind - You Souldn't Do That

Et, le fin du fin, vous me voyez venir, est la bande son, qui reprend des morceaux 70's qui font mon bonheur. Car , outre quelques tubes (tels que le fameux Life On Mars ? de Bowie ou Baba O'Riley des Who), la série propose des titres qui m'étaient inconnus jusque là... et qui valent le détour.
Oui je suis fan et déjà totalement accro.

Cette série ne compte que deux saisons, de huit épisodes chacune, autre bonne idée des scénaristes qui ne tenaient pas à s'étaler en longueur...
Evidemment pour le moment, elle n'est diffusée que sur le cable (sur 13è Rue) ; Et les deux prochains épisodes (hum, nous sommes déjà au milieu de la saison 2, j'ai mis un peu de temps à me décider à vous en parler) seront diffusés ce soir à 20h45.

Voici, une petite séquence, pour se mettre l'eau à la bouche.

Life On Mars - Extrait de l'épisode 1 - saison 1

EDIT à 22h44 : Bien, il s'avère que ce soir étaient diffusés les deux derniers épisodes de la saison 2. Je ne pensais pas qu'ils arriveraient si vite... Espérons les rediffusions !

samedi 12 mai 2007

Le jour où je suis restée sous les étoiles


Teitur vient des Iles Féroé, un archipel dénudé situé entre la Grande Bretagne et l'Islande. Ces données géographiques paraissent inutiles. Et pourtant elles m'ont aidé à définir la musique de Teitur, et son dernier album Stay Under The Stars, sorti en 2006.
On y est un peu seul, un peu abandonné dans un lieu désertique et froid.
Mais paradoxalement on se sent aussi entouré par cette présence chaleureuse rassurante et épaisse.

Il semble y avoir une influence aussi bien européenne qu'arctique dans cet album. Les Iles Féroé sont justement à la limite du cercle polaire... dernier signe de civilisation avant un grand désert blanc.
Tout au long de l'album, on oscille donc entre légèreté et gravité, épaisseur et finesse, airs lancinants et mélodies souriantes, candeur et lucidité, douceur et rudesse... Je pourrais continuer comme ça indéfiniment.
Teitur semble être un solitaire, avec pour seuls compagnons sa poésie et son spleen, qui rappellent parfois Bright Eyes, Orouni ou Michael Nyman (pour ne citer qu'eux).

Et finalement au lieu de sortir de cet album en ayant le cafard, on se retrouve à l'inverse révigoré et prêt à se confronter à la vie, là, dehors.


I Run The Carousel


Boy, She Can Sing


All My Mistakes + un morceau caché (à écouter absolument)

Hitch Hicker toujours en écoute ici.

D'autres titres sur son Myspace
Acheter Under The Stars

jeudi 10 mai 2007

Petit Bonheur du jour #8...

...Ou comment se faire surprendre par une émission de variétoche.
...Ou comment une chanson niaise en devient (presque) subversive.


Moi je m'appelle Lolita
Lo ou bien Lola
Du pareil au même
Moi je m'appelle Lolita
Quand je rêve aux loups
C'est Lola qui saigne
Quand fourche ma langue
J'ai là un fou rire
Aussi fou qu'un phénomène
Je m'appelle Lolita
Lo de vie, lo aux amours diluviennes

C'est pas ma faute
Et quand je donne ma langue au chat
Je vois les autres
Tout prêts à se jeter sur moi
C'est pas ma faute à moi
Si j'entends tout autour de moi
Hello, helli, t'es A
Moi Lolita

Moi je m'appelle Lolita
Collégienne aux bas
Bleus de méthylène
Moi je m'appelle Lolita
Coléreuse et pas
Mi-coton, mi-laine
Motus et bouche qui n'dit pas
A maman que je
Suis un phénomène
Je m'appelle Lolita
Lo de vie, lo aux amours diluviennes

C'est pas ma faute
Et quand je donne ma langue au chat
Je vois les autres
Tout prêts à se jeter sur moi
C'est pas ma faute à moi
Si j'entends tout autour de moi
Hello, helli, t'es A
Moi Lolita

LO-LI-TA



La Nouvelle Star - Julien - Moi Lolita (Alizée)

lundi 7 mai 2007

Le jour où la révolte gronde


Je ne sais pas si les résultats d'hier ont dopé votre esprit de révolte mais ce soir en vingt minutes tout rond, vous avez battu le record de la session Paul Is Dead. Et largement ! D'ahbitude il vous fallait plus d'une heure pour tout décortiquer...

Enfin bref, ce soir le Civil Servant fait brillament son entrée dans le classement, en retrouvant trois titres. D'entrée il retrouve T-Rex, sans la moindre hésitation, puis The Clash, aussi sec, et enfin John Lennon.
Beau joueur, il cède la place à ses petits camarades qui peuvent enfin en placer une !
Coolbeans, reconnait bien la Mano Negra, mais le titre lui manque.
Indie Boy (mais c'est qui sur ta photo au fait ?) fait de même avec Radiohead... dont Coolbeans, lui a le titre ! Vous suivez ?
D'ailleurs après quelques minutes de recherches il finira par retrouver le titre de la Mano Negra : Ronde de Nuit.

Bravo les garçons, je suis impressionnée !


T-Rex - Children Of The Revolution


Mano Negra - Ronde de Nuit
Ma préférée aujourd'hui...


The Clash - London Calling


John Lennon - Give Peace A Chance


Radiohead - Paranoid Android

Les résultats de ce soir :

Civil Servant : 3 points

Coolbeans : 2 points

Paul Is Dead #5


Ce soir, actualité oblige, il y a de la révolte dans l'air...

Cinq extraits, autant d'artistes et de titres à retrouver...

1


2


3


4


5

dimanche 6 mai 2007

No comment...

Una mattina mi son alzato
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Una mattina mi son alzato
E ho trovato l'invasor
O partigiano portami via
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
O partigiano portami via
Che mi sento di morir
E se io muoio da partigiano
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
E me seppellirai lassù in montagna
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
E me seppellirai lassù in montagna
Sotto l'ombra d'un bel fior
E le genti che passeranno
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
E le genti che passeranno
Mi diranno « che bel fior »
E quest'è'l fiore del partigiano
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
E quest'è'l fiore del partigiano
Morto per la libertà.



? - Bella Ciao

Le jour où j'ai vu du pays

J'adore recevoir du courrier.
Et la semaine dernière, celui-ci fut pour le moins international. La Suède et la Californie sont venus jusqu'à moi.

Tout d'abord la Suède, avec Holmes, dont Kadi a déjà très bien parlé.
Leurs morceaux pop rock touche-à-tout m'accompagnent donc depuis quelques jours. Il ont quelque chose de dépaysant, mais en rien je ne me retrouve en Suède ; Je me balade chez les red-necks étasuniens parfois, chez les popeurs glaswegiens chevelus, ou chez des vénitiens chantant la sérénade au balcon...


Holmes - DYGN


Holmes - Song Of Ours

Allez faire un tour sur leur myspace, pour découvrir d'autres morceaux (en téléchargement).

Je pars maintenant en Californie pour retrouver Sir Salvatore, qui eux non plus ne vont pas là ou l'on pourrait les attendre. Et aussi m'ont fait traverser l'Atlantique, mais dans l'autre sens, direction (encore) le Royaume Uni.
Avec Sir Salvatore et leur rock enjoué, je retrouve une certaine insouciance, qui (par les temps qui courent) fait du bien aux oreilles et au moral.
Voici le clip de Hooray This Projector.


Sir Salvatore- Hooray This Projector


Sir Salvatore - Public Key
(où l'insouciance ne dure pas si longtemps...)

Leur Myspace

Cette semaine j'ai beaucoup voyagé, sans bouger de chez moi. Ca tombe bien, j'ai une peur viscérale de l'avion.


Je vous rappelle le rendez vous de demain pour un épisode de Paul Is Dead, dont la programmation s'annonce particulièrement d'actualité.

vendredi 4 mai 2007

Petit bonheur du jour #7



Since I left I’ve been drifting through some distant space
A lonesome place
Since I left I've been wanting to return to a deep surging sea
A place of sweet relief
It’s no masquerade come back my only wish to come back

Dark star

What you don’t need to know you don’t need to care of
So keep me in the dark please
‘Cause I’m on a rock I’m not on a road to anywhere
So take me back please

With no mastery contact my only wish is contact

Dark star


Merz - Postcard From A Dark Star

EDIT : Si le temps le permet, lundi soir (7 mai) à 21h rendez-vous ici pour un nouveau numéro de Paul Is Dead

mardi 1 mai 2007

Le jour où je suis allée à Walnut Grove


Caroline et Charles Ingalls m'attendaient de pied ferme.
La maison et la prairie ont bien changé depuis noël (date de ma dernière visite).
Charles a entrepris des travaux afin d'aménager l'étage de la maison.


Hop Along, Queen Ansleis - The Big House

Caroline a planté ses fleurs, et tous les deux surveillent de près les jeunes pousses de blé...
Nous sommes partis en balade, Charles conduit fièrement le vieux tracteur rouge, Caroline et moi nous accrochons fermement à l'arrière et profitons du paysage.
La sècheresse les inquiète. S'il ne pleut pas bientôt, la récolte pourrait être désastreuse. Néanmoins, nous nous délectons du beau temps et devenons contemplatifs devant un hérisson caché sous un buisson ou devant une pluie de pétales de pommiers, provoquée par un simple coup de vent.


Peter & The Wolf - The Apple Tree

Le soir venu, pendant que Caroline met une quiche à cuire dans le four, Charles, dans son atelier sors ses outils de menuiserie pour me fabriquer une planche à découper...
Et la soirée s'écoule au coin du feu (il fait encore frais la nuit en cette saison).
Le lendemain, la pluie tombe toute la journée.


Pink Floyd - Rain In The Country

Charles et Caroline ont couru au champ pour voir le bien que cela a fait aux plantations. Ils sont rassurés.
Ils récoltent d'ailleurs les premiers radis de la saison.
C'est la fin de ce weekend bucolique à souhait.


Department Of Eagles - Family Romance

Je rentre à la grande ville... et au XXIè siècle !