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vendredi 30 juin 2006

Des noms d'oiseaux

Saviez-vous que mon nom était Jeannot Finenifer ?
Non ?
Moi non plus !
Mais c'est sur ce site que j'ai trouvé un petit programme rigolo, qui génère des anagrammes de votre nom / pseudo / sobriquet...
C'est totalement inutile, mais ça m'a bien amusé un quart d'heure !
Voici quelques exemples de musiciens que vous connaissez forcément...

1-Nel Honjonn
2-Nolan Hinne
3-Ryder Batts
4-Valentine Wughobdev
5-Karen Timb

Et quelques groupes :
6-Abel Thetes
7-Stormy Kaccien
8-Lynd Kopif
9-Karl Heuska
10-Dotty Holles

Si vous avez trouvé qui se cache derrière ces noms fabuleux, dites le moi en commentaire...
Le gagnant aura mon admiration éternelle !

Comment ça, "c'est tout?" ??!!

jeudi 29 juin 2006

De la féminité

Le rock semble être une affaire d'homme... Eh oui, les femmes sont trop sensibles pour s'énerver méchament sur scène, elles rêvent trop à leur prince charmant pour être "écorchées vives", leur voix est trop douce pour chanter à la dure... les femmes sont en sucre ! Il y a même des imbéciles pour dire qu'un groupe de rock avec une femme au chant n'est pas vraiment un groupe de rock...
Même internet et sa blogosphère semble assez représentative de cet opinion : Je connais peu de blogs rédigés par des femmes... C'est tout de même étrange ! Je vous rassure, je suis loin (très loin) d'être MLF, je dis juste qu'il y a de la place pour tout le monde !... Oui je suis plutôt Peace and Love finalement !
Bon j'ai grossi volontairement le trait, certes, mais j'ai été surprise que l'on s'étonne de voir une femme derrière ce blog. (Que d'étonnements !) Finalement je suis prèsque flattée de cette réflexion : je ne dois pas être trop cucu la praline alors !
Pour en revenir aux chanteuses de rock, parce qu'il y en a, et pas des moindres, je trouve qu'elles ne se défendent pas si mal ! Et qu'elles n'ont besoin de personne pour leur tenir la main...
Petite compil' subjective de ce que ma musicothèque contient comme rockeuses :


Tina & Ike Turner - Proud Mary
Oui, là ils sont deux, mais honnêtement, on n'écoute qu'elle non ?


Patti Smith - Gloria


Janis Joplin - Combination of the Two


The Noisettes - Don't Give Up
J'en avais déjà parlé ici.


The Sounds - Song With a Mission


Tracy Bonham - Bulldog

Alors toujours pas convaincu ?

PS : Merci Rorschach de m'avoir inspiré ce post !

Breaking News !

Madame Monsieur, bonjour

Hier, après avoir fait mon post sur Pop Levi, je lui ai écrit pour savoir s'il comptait venir jouer en France un de ces jours...
Et il m'a répondu ! N'est-il pas adorable ?!
Il espère donc venir en septembre ou octobre prochain... pour l'instant sans plus de précision.
Moi, je l'attends de pied ferme !

C'était Jen, en direct de chez elle, pour TGWKE-international.

A suivre...

mercredi 28 juin 2006

Des airs hallucinogènes

Pop Levi

Je sais, ça sonne très bizarre ... quoique ! Ce musicien britannique fait aussi partie du groupe Super Numeri (un groupe expérimental à la limite de l'hermétique).
Il a un look très étrange, entre le dandy et le mec qui aurait abusé de Pink Floyd (Syd Barrett fait d'ailleurs partie de ses références) et des substances illicites !
Quant à sa musique, elle est plutôt indéfinissable : psychédélique, c'est sûr... pour le reste, c'est tellement particulier que je n'arrive pas à lui donner de genre... Mais j'adore !
Bref, c'est un extra terrestre !
Je l'ai découvert il y a quelques mois sur un de mes dix mille blogs mp3, Un Violon, Un jambon pour ne citer que lui! ...
Pop Levi a sorti seulement un vinyle l'automne dernier, et l'album version "numérique" n'est pas prévue avant l'automne prochain... à l'étranger !
Mais plein de morceaux en écoute sur son "MySpace" !

Je vous mets quand même un ou deux morceaux en ligne :

Flirting (morceau tronqué)
Chanson toute douce et pop (forcément!).


Twins
Là on replonge totalement dans la fin des années 60, et c'est grandiose ! On sent les influences, mais il y a pourtant quelque chose de réellement nouveau !

C'est un catastrophe : je suis une midinette... et pourtant je suis censée avoir passé l'âge !

mardi 27 juin 2006

Du romantisme

Dans cet extrait de reportage, Meryl Streep, nous parle du tournage de Out Of Africa de Sydney Pollack (1985).
Sans aucun parti pris (aucun !), je tiens à signaler que ce film est un des plus grands films romantiques de tout la terre oui je suis fleur bleue, et alors ?). Voilà je n'en dirai pas plus si ce n'est de courrir le voir le jeudi 13 juillet prochain à la Villette, en plein air ! En plus c'est gratuit, vous auriez tort de vous en priver !
Après seulement nous pourrons en rediscuter !
Comme petit avant goût, voici l'extrait dont je vous parlais : Meryl Streep explique que contrairement aux idées reçues, les lions ne font pas GROOOAAAR, mais un son tout à fait intranscriptible mais qu'elle imite à la perfection ! Elle m'a épatée sur ce coup là!

Si vraiment vous ne pouviez pas vous déplacer jusque là, procurez-vous le .

lundi 26 juin 2006

De ville en ville


Selon un sondage hasardeux internetatif, Berlin en Allemagne serait dans le monde le meilleur endroit où vivre...
Pourquoi pas... je n'y ai jamais mis les pieds, ne parlant pas un mot d'allemand, et la choucroute n'étant pas mon plat favori... Avant de m'enfoncer plus loin dans des clichés éculés, disons que je n'ai surtout jamais eu l'occasion d'y aller...

Berlin - Lou Reed

Dans ce même classement Paris arrive en seconde position. Oui la ville est belle quand on ne pense pas aux embouteillages, aux gens peu souriants et aux pics de pollution !

Young Parisians - Adam And The Ants

Istanbul, ses loukoums, ses prisons enchanteresses, ses séismes, sa basilique Ste Sophie, vous raviront à coup sûr tant que vous ne comptez pas passer la frontière avec des substances illicites (non je ne parle pas des loukoums) !

Istanbul - Paris Combo

Ville de tous les fantasmes, New York est l'image même du rêve américain... Tout y serait possible... C'est une ville culturelle par excellence : Broadway, le jazz, la mafia, Le Gendarme à New York (defunèsterie improbable), bref, de grandes oeuvres et des moins réussies !

New York - Stephen Fretwell

Pour la culture coté antiquité, on peut compter sur Pompeï. Sise à coté d'un petit volcan inoffensif, vous y trouverez l'immortalité minérale si ce cher Vésuve se réveille soudain... Bonne chance !

Pompeii Am Götterdämmerung - The Flaming Lips

Côte Ouest des Etats Unis, l'incontournable San Francisco, aux collines et rues vertigineuses. Vertigo (d'Alfred Hitchcock) y a été tourné, le tramway semble ne pas avoir évolué depuis cent ans, les hippies et les homos en ont fait leur point de ralliement... dans la plupart des films et séries Tv, c'est la ville idéale pour tout middle-class ayant un peu de goût !

SF Sorrow is Born - The Pretty Things

Petrograd, Leningrad... Saint Petersbourg. Notre Léon Zitrone préféré y est né... Si ça ce n'est pas de la référence... Bon, ok Il y a encore Nabokov, Chostakovitch, Nicolas de Staël, mais c'est bien plus anecdotique !

St Petersburg - Supergrass

Je ne pouvais pas m'arrêter là sans vous parler Clermont-Ferrand ! Ma ville à moi ! Je ne sais pas pourquoi je me l'approprie d'ailleurs, je n'ai fait qu'y naître... Mais peu importe, je l'aime bien au fond cette ville noire, connue pour ses pneus, ses volcans et son ancien président !

Blues in Clermont-Ferrand - Coluche
(oui, il n'y bien que lui pour faire une chanson sur cette ville !)

dimanche 25 juin 2006

De la pluie dominicale

Petit billet flemmard d'un dimanche pluvieux...
Voici Rhapsody In Blue de Gershwin, vue par Fantasia 2000.

Part 1



Part 2

New York, New Yooooork !
A lundi pour de nouvelles aventures !

samedi 24 juin 2006

De la reprise et non du racommodage #2


The Toy Dolls sont une bande de barjos britanniques. Ils jouent du punk pour rire que j'écoutais en boucle dans ma prime jeunesse ! Le groupe aujourd'hui composé de trois membres, Olga, Tom Goober et Dave The Nut, est né en 1979. L'organigramme des changements de membres est impressionnant ! A croire qu'ils ont la bougeotte ! Seul Olga chanteur et guitariste est là depuis le début. Ils font des chansons totalement déjantées qui me faisaient déjà rire quand je ne comprenais pas les paroles.
Leurs reprises ne sont pas rares. Et ils s'attaquent à tous les genres : le classique, la pop, le rock 'n roll et la musique (cultissime) de film !
Voici une de mes favorites Banjo Fight, reprise de Dueling Banjos, morceau marquant du film Deliverance de John Boorman.


Eric Weissberg & Steve Mandell - Dueling Banjos


The Toy Dolls - Banjo Fight

vendredi 23 juin 2006

De l'art de se déplacer


Ma voiture me rend dingue !!! Je ne rentrerai pas dans les détails, mais en gros elle a été tellement mal conçue, qu'elle accélère tout le temps... Je suis sûre qu'une voiture achetée en kit n'aurait pas moins bien fonctionné...Alors pour passer mes nerfs, j'essaye de voir ce qu'il y a d'autre comme moyen de locomotion... Et finalement je n'ai que l'embarras du choix !
Le vélo : écolo, mais crevant, en plus, je ne sais pas en faire ! Et puis les pneus se dégonflent tout le temps !
Sinon, j'ai la moto... Si on met à part le fait que je ne sais pas plus en faire que du vélo, la moto c'est pas mal ! On passe entre les mailles du filet dans les embouteillages, et pour peu qu'on se fasse conduire, c'est très agréable de rouler à l'air libre !
Je pourrais prendre le bus ... Mais un bus n'évite pas les embouteillages, et sentir le mélange des parfums acides des vieilles rombières de mon quartier ne me tente que très moyennement...Passons !
Le bateau ? Pourquoi pas ! Aller au travail tous les matin avec un cocktail (de fruits ! A huit heures du matin il faut savoir se tenir), un barman qui ressemble à un des Village People, un commandant entremetteur et un lot d'âmes ésseulées, tout ça pour moi, je ne demande pas mieux ! Le problème c'est qu'il n'y a pas la mer près de chez moi... j'ai au moins trois cents kilomètres à faire pour l'atteindre ! Donc ça n'est pas des plus pratiques !
Le camion... Oui... euh... un peu encombrant à garer en bas de l'immeuble non ? Sans parler du créneau ! Et pour la discrétion on repassera !
Il y a encore la solution de l'avion. Mais mon seul et unique soucis c'est que je n'ai pas de piste d'atterrissage dans ma rue... sinon, évidemment c'est l'idéal ! D'autant plus qu'une fois dans les airs, je peux très bien sauter en parachute et arriver exactement là où je veux!
Non, je devrais me déplacer à cheval ! Pour une fois je serais plus grande que tout le monde. Il suffit que je trouve un box où l'installer à la maison ! Un détail !
Alors il y a enfin la solution du cygne.Très joli, la grande classe même... mais pour arriver à bon port, c'est une autre paire de manches. Après tout ce n'est qu'une question de priorité !
Il y a encore une tonne d'autres moyens de locomotion, le train, la mongolfière, l'ulm, la téléportation, les rollers, la mobylette... mais là, c'est ma musicothèque qui ne suit plus ! Alors tant pis, je vais tenter de dompter ma voiture. Si vous avez dans votre musicothèque d'autres véhicules, je suis preneuse !

La playlist

Pink Floyd - Bike
Damon Albarn - Kevin On a Motorbike
Eels - Bus Stop Boxer (live)
Jack Jones - The Love Boat
Franz Ferdinand - Truck Stop
Charlelie Couture - Comme un avion sans aile
The Pretty Things - Parachute
My brightest Diamond - Riding Horses
T. Rex - Ride a White Swan
The Beatles - Drive My car


jeudi 22 juin 2006

Du soda au porc


Le trio de Primus est une des formations les plus étranges qu'il m'ait été donné de connaitre. Les Claypool (à la basse surexcitée et à la voix nasillarde), Larry Lalonde (à la guitare franchement glauque) et Tim Alexander (à la batterie virtuose) sont les trois allumés frappadingues de ce groupe. Ces californiens font une musique qui ne ressemble à rien... et c'est tant mieux !
Leur album Pork Soda sorti en 1993 est une bizarrerie jubilatoire ! Un véritable cauchemar dans lequel on se laisse glisser. Un paradoxe à lui tout seul !
Cet album évoque avec ironie et noirceur, la folie de l'esprit humain, l'aliénation, le meurtre... des choses somme toute si légères !
Mais avec cette ambiance malsaine, Primus nous livre un album brillant et de la musique inclassable !


My Name Is Mud


DMV

D'autres morceaux en écoute sur leur MySpace.

mercredi 21 juin 2006

De la saison chaude


Nous sommes le 21 juin, beaucoup dans la blogosphère parleront de la fête de la musique. Je parlerai de l'été.
Car aujourd'hui c'est aussi l'été !
Le soleil, les orages, les embouteillages, les plages encombrées, les fous de climatisation qui maintiennent leur bureau à 18 degrés, les odeurs de crème solaire, la pelouse jaunie, les guèpes qui tournent autour des melons...
Mais aussi le soleil, le farniente, la brise légère, les longues soirées à l'exterieur, les coups de soleil, les glaces, les congés payés (c'est la lutteuu finaleuu!), les tomates du jardin, les tests et les horoscopes dans Elle...
L'été semble avoir bien inspiré les musiciens aussi !


Summerbreeze - Johnossi
Une chanson pour grande chaleur, quand tous les gestes deviennent difficile et que l'on est mieux au fond de son hamac.


Summer Thoughts in a Field of Weed - Q65
Un bon vieux morceau des années 60, pour fin de soirée orageuse.


It's Summertime - The Flaming Lips
Pour les balades bucoliques !


White Summer - The Yardbirds
Pour une matinée ensoleillée.


Summer Sketch - Chet Baker
Pour les soirées bavardes autour d'une table.


The Summerhouse - The Divine Comedy
Pour les rares journées pluvieuses où l'on s'ennuie.


Summertime - Janis Joplin
Pour fin de bal des pompiers où on a un peu abusé...


Summer Overture - Clint Mansell feat. Kronos Quartet (B.O.F. Requiem For a Dream)
Pour été qui s'annonce anxiogène.


My Own Summer (shove it) - Deftones
Pour conduire la nuit en rentrant chez soi à quatre heures du matin sans s'endormir au volant.


Summer '68 - Pink Floyd
Pour les grands souvenirs...

mardi 20 juin 2006

Des paillettes et du rouge à lèvres





Velvet Goldmine est une chanson de David Bowie.
C'est aussi un film.
Un film "musical". Un film qui traite du glam rock du début des années 70 : Bowie, T Rex, Roxy Music et Iggy Pop.
Il raconte l'histoire de Arthur (Christian Bale) journaliste britanique émigré aux Etats Unis, devant rédiger un article sur Brian Slade (Jonathan Rhys Meyer), son ancienne idole qui a mis en scène sa propre mort après que Curt Wild (Ewan Mc Gregor) l'a quité. Vision romancée de la relation entre Bowie et Iggy Pop... Sexe drogue et rock n' roll !
Ce film à l'image de cette musique est totalement baroque et excessif. Et c'est grâce à ce film que j'ai découvert le glam rock : des paillettes, du satin, du velours et de la sueur.
La réalisation clipesque et les trois comédiens principaux font de ce film une vraie réussite : Nous sommes éblouis par ces images et ces personnages aux couleurs saturées. Jusqu'à la chute finale terriblement pessimiste sur le vide de leurs existences : "La vie d'un homme, c'est son image" dit Brian Slade. Soit, et ensuite? Ensuite, rien. Quand une image disparait, l'homme disparait avec lui.
Il reste un élément qui lui ne s'évanouit pas, la musique. Là encore une réussite dans ce film.


Ladytron - Roxy Music


Baby's On Fire - The Venus in Furs


Bitter Sweet - The Venus in Furs (avec Thom Yorke)
Chanson absolument merveilleuse!

Et pour finir avant que ces paillettes ne s'envolent, un extrait du film : la chanson Ballad of Maxwell Demon par Shudder To Think.


Peut-être pas un film parfait, peut-être un peu superficiel... mais c'est bien l'essence du glam que d'être superficiel...

vendredi 16 juin 2006

Des étincelles


J'éprouve une certaine fascination pour le glamrock. Quand j'écoute cette musique, j'oscille toujours entre le fait de rester premier degré (appréciant ces chansons délirantes) ou de passer au second degré (m'amusant de ces drôles d'énergumènes qui n'ont pas froid aux yeux).
Aujourd'hui je vous parle donc des étranges Sparks. ce groupe formé vers 1970 existe toujours. Après 1975, il n'étaient plus que deux : Ron et Russel (mais ça en fait toujours un groupe !) : le "pianiste" moustachu et le chanteur à la voix haut perchée.

Voci en 1975 This Town Ain't Big Enough for The Both Of Us

J'avoue que le grand moustachu (qui a l'air de fasciner le cadreur) me fait un peu peur...

Là, leur version tardive et concise de My way.

Bon week-end !

jeudi 15 juin 2006

De la divine musique


The Divine Comedy est un groupe nord irlandais formé en 1989, avec comme leader et seul maître à bord Neil Hannon, un tout petit bonhomme à la tête d'ange et à la voix ahurissante. Le paradoxe de ce physique est à l'image de sa musique : à la fois timide, subtile et mégalomane !
Sa culture et ses références musicales vont de Jacques Brel à Ben Folds en passant par Electric Light Orchestra, Burt Bacharach ou Kraftwerk !
Et ce 19 juin 2006, va sortir le tout dernier album de The Divine Comedy : Victory For The Comic Muse.
Reprenant le titre de leur tout premier album Fanfare For The Comic Muse, la boucle semble être bouclée.
Je les ai connu un peu par hasard, en 1998, m'étant laissée traîner à un concert par des amis totalement fans... La surprise n'en a été que plus grande : je suis restée ébahie devant cette joyeuse bande menée par un dandy !

Occasion de revenir sur leur discographie qui a fait de moi une éternelle admiratrice !


Fanfare For The Comic Muse (1990)
Je démarre fort ! Je n'ai pas cet album à la maison, et pour cause : le peu que j'en aie entendu ne m'a pas laissé de souvenir impérissable...


Liberation (1993)
Léger, joyeux, sans prétention mais avec déjà de l'ambition et de l'exigence : clavecins, techno-pour-rire, chansons à l'émotion plus palpable... Tout ça n'en fait pourtant pas un abum foutraque. Bien au contraire ! Une athmosphère homogène et pimpante s'en dégage.

Your Daddy's Car (version acoustique)


Promenade (1994)
Assurément un Ovni ! Ovni dans la musqiue pop en général et dans la discographie du groupe.
Visiblement très inspiré par Michael Nyman et la musique de chambre, Neil Hannon fait la part belle au piano, aux cordes raffinées (violons, violoncelles etc...) et devient un poète aux élans romantiques et épicuriens. Il dévoile un peu de ses influences (littéraires et cinématographiques). Plus encore, il dévoile sa quête du bonheur faite de petits riens comme de grandes choses. S'il ne devait n'en rester qu'un, ce serait celui là.

Tonight We Fly


Casanova (1996)
Le coté mégalo de Neil Hannon commence à montrer le bout de son nez. Prenant des pauses de séducteur à Venise pour les photos de son album, Neil se met à ajouter des cuivres et devient plus grave par moments. Sa voix de crooner s'impose. Sa pop symphonique est là.

Charge


A Short Album About Love (1997)
Dans la continuité de Casanova, cet album est à mon avis assez inégal. Certaines chansons sont des merveilles. Mais la surenchère du crooner est à la limite de l'écoeurement. A moins que tout simplement, à force de faire un album tellement différent du précédent, on s'attende à quelquechose d'autre après le satin de Casanova.

In Poursuit Of Happiness


Fin de Siècle (1998)
La pop symphonique de Divine Comedy arrive à son paroxysme. On est dans la mégalomanie la plus totale.
Mais le réel changement intervient au niveau de l'ambiance : le romantisme impertinent fait place à la désespérance, et la pop sucrée fait place à la gravité et l'emphase.

Sweden


Regeneration (2001)
Après l'album Fin de Siècle, surement un peu lourd à digérer, The Divine Comedy revient avec un certain besoin de sobriété. Arrive alors cet album... Virage? Ratage ? S'il ne s'agissait pas de The Divine Comedy, ce serait un album de pop intimiste bien sympathique... mais pour du Divine Comedy, c'est... "c'est un peu court jeune homme !"
A vouloir faire sobre, Neil Hannon en a perdu son essence : où est le mégalo et son autodérision ? Où sont ses coups de génie lyriques ? Là où Liberation restait simple et sans prétention, Regeneration se la joue branchouille intimiste.
Il en reste quelques jolies chansons tout de même !

Love What You Do


Absent Friends (2004)
Je retrouve The Divine Comedy avec un plaisir non dissimulé ! L'ampleur est là, les mélodies splendides ausi et Neil, son humour et son ironie sont de retour. Je ne sais pas si c'est sa nouvelle paternité qui l'a amené à parler autant du rapport parent-enfant (même si je me doute fortement). Toujours est-il que Neil hannon semble s'être posé, et assumer enfin totalement sa musique.
retour aux sources ou non, cet album, à l'instar de Liberation (décidément LA référence !) mêle les genres tout en créant une ambiance unique, associant brillament le velours au réglisse.

Our Mutual Friend


Victory For The Comic Muse (2006)
L'album sort lundi prochain. Alors évidemment je ne l'ai pas entendu, mais le premier morceau To Die A Virgin est réellement prometteur !
Du Divine Comedy comme je l'aime !

To Die A Virgin

A me relire, je me rends compte que c'est bien avec ceux qu'on aime le plus qu'on est le plus sévère !

Et pour les accros, le 19 octobre prochain, ils sont à L'Olympia !